Ulysses Saloff-Coste

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L’éducation des Princes du Xve au XVIIe s.

vendredi 18 février 2005, par Ulysses Saloff-Coste


L’éducation des Princes du Xve au XVIIe s. de Jean Meyer

I.Ruptures

1.La pression Dès la naissance, situation psychologique est « terrible ». Ces futurs rois sont porteurs d’espoir. Le « royal bébé ». L’enfant sera obligé d’intérioriser le fait qu’il sera roi. Sentiment d’infériorité devant les charges. Surprotection de son entourage. Troubles. 2.L’éducation monarchique de 1650 à 1740 Affirmation vers 1660 d’un pouvoir fort. Bossuet (1627-1704), précepteur du Grand dauphin. Éducation de Fénelon sur le duc de Bourgogne (petit-fils de Louis XIV). 1690 : ébullition éducative. 1690 à 1740 : on essaie de lier la douceur de vie avec l’éducation. Hiérarchisation du précepteur. Le « sans-garde », gens qui donnent une éducation aux enfants, moins de prestige que les savants. Retour vers un enseignement général. Le souverain doit être le chef de l’armée. Le futur roi doit être le roi à cheval. 3.Une éducation politique Donner au futur roi une formation globale qui lui permettre de maintenir sa cour. Se tenir avec honneur à la tête des armées. Pour la politique, donner la possibilité au souverain de s’adapter aux situations. Instruire sur l’état du royaume : construction de maquettes. Prévoir et anticiper les changements possibles. S’instruire est le premier devoir. La connaissance des États a été longtemps rudimentaire. A partir de cette époque, investissement arithmétique. Louis XIV et Bossuet attache de l’importance envers ces nouvelles connaissances. Il va falloir anticiper par rapport à ce qu’il va se passer. A partir du fait que l’on va prévoir ce qui se passe. A-t-on le moyen de le faire ? La faisabilité. Il faut agir en fonction de la situation. Toutes les connaissances vont être classées pour être transmises au roi.

II.L’humanisme

1.L’éducation selon Erasme (v 1469-1536) Humaniste hollandais. Synthèse des notions de l’antiquité. Il n’est pas pour le choix de l’hérédité. Le Prince doit être éduqué pour laisser un fils de qualité. Nécessité d’une bonne éducation. Pour l’éducation, fable. Il met en avant la philosophie. Pour lui, il faut être roi et philosophe. Le roi doit suivre la règle du Christ. 2.La prise en main humaniste Faire table rase du passé. Le rythme quotidien est précisé. On lit surtout des textes de l’antiquité. Le corps est mis en avant. Le travail est rigoureux. Les leçons sont récitées.

III.Le XVIIe s : sacralisation et professionnalisation du métier du roi

1.Les conséquences de la guerre de Trente ans apprentissage des stratégies. Savoir mener un siège. Préparer la logistique des sièges. Mémoires de Louis XIV : siège de Maastricht. Il était plus fréquent d’utiliser des cadets. Possibilité de se faire connaître. Quatre solutions : ne pas fréquenter l’armée, assister à la bataille sans y participer. Tenir un siège réglé. 2.Les contraintes d’une éducation précoce Des orphelins doivent savoir signer dès l’âge de quatre ans. Il est nécessaire d’apprendre au Prince tôt. 3.L’apprentissage politique sous Louis XIV, ne pas ignorer le pouvoir de l’argent. Louis XIV définit l’avare celui qui aime recevoir l’argent. Le prince vertueux ne dépense jamais sans prudence.

IV.Le XVIIIe s : une révolution mentale ?

1.Le défi des lumières Renouveau : s ’appuyer sur les antiquité. Suppression de tout ce qui est inutile. Recul du latin dans les pays. Entraînement physique. Développement de la géographie, du multi-linguisme. Emmanuel Kant : qu’est-ce que les Lumières ? S’étendre à l’ensemble des pays. Le pilier majeur : la chrétienté s’effondrait. 2.S’éduquer par soi-même Gustave III de Suède : il arrive à rédiger. Lettres adressées à son précepteur. Il écrivit cinq tragédies. Deux types d’éducations : formé par son gouverneur, puis après c’est son précepteur. Gustave III ne fait pas du latin la base de sa culture. Il se retrouve face à des enseignements contradictoires. 3.Le cas Louis XVI Le duc de La Vauguyon. Fermeté : qualité indispensable du roi. S’informer partout. Sujets particuliers. Le roi devait être le gardien des lois fondamentales du royaume. Indécision du maître. Solutions contre la timidité. Le duc est décrit comme une personne hypocrite.

Conclusion : l’éducation se diversifie. Elle se professionnalise. Chaque prince a rencontré des difficultés. L’apprentissage du roi est difficile.

Commentaire du professeur : partie 3. Attendre d’un homme politique, qu’il soit formé comme chacun, proche de nous. Mais, il faut qu’il soit aussi au courant de l’économie : le « technocrate ». On arrive à une professionnalisation. L’armée se complexifie. Les précepteurs sont des évêques. Derrière tout ça, chaque roi tente de transmettre l’essentiel. Commentaire : rédaction d’un traité d’éducation. Le métier de roi consiste à avoir des principes de fonctionnement. Il faut travailler. Fait de tes collaborateurs tes créatures. Choisir des auxiliaires d’origines modestes. Au début, il n’y a pas de formation technique. Que faut-il enseigner aux futurs enseignants politiques. Éducation spécifique. On commence à former l’enfant. Segmentation des âges.

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