Ulysses Saloff-Coste

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L’agriculture dans les pays tropicaux

mardi 8 mars 2005, par Ulysses Saloff-Coste


Elle est liée au climat, au sol. Accumulation des débris. Les sociétés dont l’agriculture est itinérante. Les sociétés dépendant de l’élevage dans les climats tropicaux contrastés. Tropical sec et au-delà. Il faut suivre les troupeaux. Très souvent cela correspond aux migrations saisonnières. Toute la famille émigre pour trouver un puits. La famille se sédentarise. Les animaux vont mettre bas. Quels sont les animaux exploités dans les zones tropicales ? Les camélidés (chameaux). Les touaregs ont perdu plus de 90% de leur cheptel par le manque d’eau. Révolution dans leur mode de fonctionnement. Actions humanitaires : l’aide est inefficace. Il n’y a pas d’éducation ni pour les hommes, ni pour les femmes. L’enseignement est oral, de père en fils. Ils n’acceptent pas les conseils extérieurs. Pour les femmes, structure « matriarcha ». Tentes en toile de chameau. Le chameau constitue la base de leur vie. Usage de l’ensemble du chameau. La laine de chameau a tendance à augmenter ses mailles quand il fait chaud.

Adaptation à la vie de village. Ils ne savent pas fonctionner dans un environnement où il faut vivre dans une structure. Bouleversement au niveau de cette agriculture. Il y a une différence entre l’agriculture intensive et extensive (usage des machines ou de quelques outils).

L’agriculture archaïque (pas d’aménagement durable dans l’espace) et traditionnelle (système d’irrigation gravitaire, agriculture en terrasse). Avec l’irrigation, besoin de déboiser pour avoir plus de terres. Il y a 7 à 8 mille ans, foret. Pas de clairière. Les forets ont été brûlées. Conquête de l’espace : brûler pour avoir plus de champs.

On peut brûler la savane, mais cela se passe d’une manière différente. On brûle d’une manière sélective. Dans les zones tropicales, les pluies sont quatre fois plus importantes qu’en Europe. Les cendres sont entraînées dans les sols. Les cendres sont précipitées dans les couches à trop grande profondeur. La surface devient stérile. Au bout de trois ans, le sol ne peut plus être exploité. Arbres fruitiers. Dès la première année, on sait que les récoltes peuvent être faibles. Cette agriculture est plutôt archaïque. Les peuples ont une connaissance intime du milieu. On habite en dehors de la zone cultivée. Ces communes ne peuvent pas être trop denses, car il faut plusieurs hectares. Quelques dizaines de personnes : de 15 à 50 personnes. Au bout de cinq ans, déplacement. Il va y avoir une reconquête par la nature. On peut parler d’une foret secondaire. Mais, elle n’est plus aussi riche en bio-diversité que la foret primitive. On ne peut pas exclure une certaine anthropoïsation. Oxydation des sols : le fer se précipite. Cuirasses : aucun système racinaire ne peut transpercer cette cuirasse. Enrichissement en fer jusqu’à 70%. Risques de créer des cuirasses.

L’agriculture en terrasse est réalisée dans les régions tropicales et aussi dans les zones tempérées. Deux raisons : gagner de la place dans la montagne. Quand l’inclinaison est trop prononcée. Si l’inclinaison est supérieure à 15%, on ne peut plus cultiver parce que le sol glisse dans la partie basale. Les récoltes risquent d’être emportées. Certaines terrasses sont inférieures à 1 m2. Il faut entretenir en permanence les terrasses. On recouvre les cloisons de graminées. Système racinaire pour que les cloisons ne glissent pas. Les diguettes : minuscules cloisons qui permettent l’inondation des terrasses. Pour la riziculture, pas exclusivement en Asie, une bonne irrigation est nécessaire. Vers la phase finale, il va falloir laisser partir l’eau, pour que la parcelle devienne sèche. Climat tropical humide. L’exploitation permet trois à quatre récoltes par an. Travail manuel. L’exploitation si intense, nécessite tout de même une bonne maîtrise d’engrais. On utilise l’engrais naturel. On exploite la matière feccale. On peut réaliser des composts. Au Japon et en Chine, on utilise la matière feccale humaine. On utilise les algues, les restes de la pêche. On met parfois des poissons pourris.

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