Ulysses Saloff-Coste

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Le défrichement de l’abbé de Saint-Denis, Suger

mardi 8 mars 2005, par Ulysses Saloff-Coste


Attention : il s’agit ici d’un exposé d’un étudiant. Ce n’est pas un cours d’un professeur. Des coquilles peuvent subsister dues à mon inattention ou à celle de son auteur.

Introduction. Extrait d’un texte de Suger. Suger est un intellectuel. Abbé en 1122 de Saint Denis. Il a fondé en 1145, Vaucresson. Il veut améliorer les affranchissements des paysans.

Charte : acte juridique conférant une valeur à un bien et émanant d’une autorité.

En 1144, l’église de Saint Denis est réalisée sous sa direction. C’est un chef d’oeuvre de l’art gothique.

Vaucresson, l.1-2, on a fondé, bati et défriché. Défrichement : installation de nouveaux villages, décidés par des seigneurs pour la mise en place d’un lieu et l’amélioration de la sécurité.

l.6-7 : caverne de voleurs. Diplôme : acte royal. Suger appuie les aspects négatifs de la terre à l’origine. Pour Suger, cette ville ne pas recevoir des monastiques. Muid : mesure de capacité. l.19, martyr : Suger exagère, les seigneurs sont des martyrs. Charruées : mesures correspondant à la surface mise en valeur par une charrue en une journée. Libération des gens d’une guerre. l.25, c’est une nouvelle terre. l.26, « agréable lieu ». Comme il y a une sécheresse, mise en place d’un vivier. Augmentation de la productivité. Aide des paysans, avec un cens minime. Le champart, redevance foncière proportionnel à la récolte. l.37, Suger veut s’assurer le chamaprt de toute la population.

Il s’agit du défrichement de la terre, à partir d’une terre inculte, plus des terres qui ont été achetées ou données. Nous sommes dans la constitution d’un domaine qui représente une unité d’action rationnel. Renombrement. Rapport de l’activité de l’abbé de Saint-Denis qui met en valeur des terres, patrimoine de la ville. Son premier souci est de constituer une ville nouvelle qui représente un site où des hôtes vont pourvoir vivre dans des conditions favorables. Dans la société du XIIe s, accroissement de population qui favorise la venue de gens sur des sites nouveaux. Il y a une réserve de terre à défricher. Depuis les carolingiens, le savoir-faire est bien perfectionné sur les lieux lourds. On repart sur un progrès économique grâce aux résultats d’améliorations.

Un abbé ne doit pas vendre le domaine de l’abbaye. Il doit le mettre en valeur ; c’est une devoir moral. Il s’est ruiné à construire l’abbaye de Saint-Denis. Suger a besoin de sous. C’est une très bon administrateur. Il s’arrange pour trouver un site pour construire un prieuré. Les martyrs sont les « domini », ceux qui possèdent l’abbaye et les territoires. Grégoire VII, le pape de la réforme grégorienne « engueulait » Saint Pierre. C’est authentique. Ce sont les saints-martyrs, mais en fait c’est avec les compagnons. Ce sont ceux qui possèdent, qui protègent. Rôle du patricien romain ; le métier consiste à faire l’administration politique. Défendre leur paysan devant le fisc. Il s’agit de la fondation d’un « prieuré ». Fondation d’un établissement monastique où les moines vivent des revenus des terres de Vaucresson. La cause de la fondation est que Suger ne peut pas y aller en couchant. Suger se déplace beaucoup sur la route Paris-Orléan. Il est un très bon gestionnaire. Au rapport, foret et lieu défriché. Le Goff, la civilisation du Moyen-Âge. Ce n’est pas une métaphore. Il sauve la paix en Ile-de-France, en défrichant. C’est associer cela à l’action de la paix de Dieu, du roi que promet Suger. Il faut mettre une institution en place. Il faut pacifier la route. Louis VI et VII ne peuvent pas faire la jonction entre Paris et Orléan. L’abbaye avait des possessions sur la route. Des gens se sont transformés en petite armée de piétaille. Prise du donjon du seigneur de Mont Lerry ( ?).

Rouvray-Saint-Denis, défrichement déjà fait. Il y a eu des problèmes avec le seigneur. Il y a eu une destruction de la terre (l.41-42). Il arrive à tout redresse (l. 59-60). Lb=livres. Le bénéfice est consacré à la construction d’une Église avec ses biens.

Analyse : ce que dit le texte, avec des mots techniques. Ces derniers ne peuvent être inventés. La vie rurale, l’économie paysanne. Besoin de connaissances. Donner le début d’un défrichage et le début d’une synthèse.

Vaucresson, village fondé, maison bâtie. Village : un grand domaine avec des habitants autour de l’Église paroissiale, avec la maison du maître (dominus). Souligner le mot « village » comme étant la continuation des grands domaines qui se prolongent jusqu’aux carolingiens. Des hommes libres vont exploiter la terre. Ce sont des libres entrepreneurs. Ils sont assujettis à des moeurs. « Domus » du maître et château. L’Église est au centre et la maison du maître est souvent en hauteur. Défrichement de la terre « inculte ». Ce village est fondé grâce à une charte. Cette fondation végétait un peu. Il y a avait « soixante » hôtes. Village neuf->défrichement->village d’hôte->ville franche. Les habitants sont libres de tout servage. Des hommes sur place sont des administrateurs. Ces gérants sont des intendants qui ont des terres données en titre de fief pour un service administratif. Relation féodo-vassalique. Il y a aussi un fief donné à des intendants qui administrent des villages neufs. L’un est le devoir de s’armer pour suivre le seigneur à la guerre. L’autre a un autre devoir. Ce quelqu’un va donc voir à partir de ses 60 hôtes, comment instaurer une administration collective. Les maisons, les petits jardins, les bois : le terroir. Cette seigneurie n’a rien. Les paysans végétaient et rapportaient pratiquement rien. Leur fruit de leur redevance. Les redevances sont les 25 petites mesures. Le cens locatif : propriété d’un seigneur. Les terres sont données, mais pas à titre de réserve/tenure. Administration du domaine. La composition et l’exploitation des domaines seigneuriaux.

Le domaine est stratégique, beaucoup de terres. Cette Neustrie est tombée aux mains des seigneurs brigands qui empêchent au roi d’aller d’un lieu à un autre. Ce sont des familles alliées au comte de Champagne. Le roi a du mal à aller coucher sana aller faire la guerre. Surger va en profiter pour mieux administrer son domaine. Création de villas modernes. Manque d’eau. Il va mettre à profit ces réserves. Créer un vivier consiste à détourner de l’eau. Les moyens financiers de grands propriétaires terriens n’ont rien à voir avec les petit seigneurs. Reprise de l’économie monétaire, des droits de paysage. Il y a une distorsion entre le seigneur et le petit seigneur. Il lutte d’une manière acharnée contre les seigneurs à proximité en alignant une grande somme pour les aider à entrer dans le camp de la paix. La deuxième idée : notion de ville franche, nouvelle. A la sortie de la paix par rapport aux invasions, les seigneurs font leur compte et les paysans aussi. Enquête orale pour les corvées. L’abbé Suger propose de racheter les mauvaises coutumes. Acceptation de créer une ville franche. On va donner une charte d’hôte, ce que l’on doit à titre. On s’arrange pour créer des conditions favorables. Le seigneur donne les terres à défricher. Assurer la paix politique. C’est toujours ça. Les défrichements, alliance des seigneurs ecclésiastiques et de la terre. Fixer les nouvelles redevances que vont devoir payer les personnes. Cas de figure extraordinaire où l’abbé crée une amnistie, « on repart de zéro ». Le site est peuplé de manants, de serfs, devant à la fois pour les terres, des banalités. On repart à zéro sur des sites anciens, avec des hommes libres. Tout le monde est partant. Les mouvements de paix sont mis en pratique par le lotissement des forets. Les mauvaises coutumes prennent fin par l’intervention de Suger. Suger rachète tout ce qui fait râler les paysans.

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