Ulysses Saloff-Coste

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Un partage de serfs

mardi 15 mars 2005, par Ulysses Saloff-Coste


Attention : il s’agit ici d’un exposé d’un étudiant. Ce n’est pas un cours d’un professeur. Des coquilles peuvent subsister dues à mon inattention ou à celle de son auteur.

Serf, valeur que l’on se partage. Au moment où il y a reprise économique. Au moment où l’affranchissement des serfs fait partie d’une tendance générale, soit pour le salut, soit dans les villes d’hôtes. Cette charte consigne le partage entre une abbaye et le comte d’Anjou, des descendants de leur serf qui s’était marié sans leur consentement à eux. Ces chartes répartissent ces serfs qui sont des ministériaux. Ils représentent un prix aux yeux de leur maître. Après avoir réparti ces serfs entre les deux patrons, la charte est signée par les représentants du comte et ceux de l’abbé, et par les serfs. Confesseur du Christ, martyr. Sur son tombeau a été élevée une abbaye. L’abbé de Saumur est aussi abbé d’une abbaye hors d’Orléan. Ce sont de très vieilles abbayes. Là, nous sommes dans la structure de la réforme carolingienne. Très souvent, il y a le même abbé pour plusieurs abbayes. Le domaine : réserve et tenure. Il est mis en valeur par un régisseur importé de Saint-M. C’est le rôle des parents de marier leur enfant. Les serfs ne peuvent pas se marier sans l’autorisation du seigneur.

Plaid, réunion de justice auprès du comte. Les deux propriétaires du serf et le comte vont se disputer les descendants. Ils essaient de trouver une voie juridique. Le comte veut la moitié des enfants du couple, alors que l’abbé veut les garder chez lui. L’abbé doit accepter la transaction de serfs, du consentement de ses moines. Dans le langage ecclésiastique, seules les bêtes sont sauvages. Le comte se conduit de manière sauvage parce qu’il veut séparer une famille. Le bouteiller amène la bouteille. Il est vraiment très bien élevée.

Adélaïde, princesse d’Anjou, carolingienne.

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