lundi 21 mars 2005, par Ulysses Saloff-Coste
Les zones froides, chaudes, etc. Les précipitations. En fonction de la nature des sols, le climat va créer de la végétation spécifique. Répartition des espèces. L’homme ne vit pas partout sur la planète. Il vit plutôt dans les zones tempérées. Dès le XVIIIe s, des philosophes soulignaient le lien entre l’homme et la nature. Influence des climats. Lucien Fèvre ; fondateur de la géographie humaine, « action du climat sur le milieu naturel ». La plaine, les plateaux et la montagne. Le modelé va influencer l’homme au travers de la végétation. Climato-botanique. On s’aperçoit qu’il y a un rapport frappant entre les pluies et les cultures. Dans les régions où les pluies sont rares, les cultures sont maigres. Au départ, influence du milieu naturel pour influencer. Les facteurs sociologiques apparaissent dans les structures agraires. Les sociétés paysannes font partie de civilisations plus vastes. Elles forment l’organisation de l’espace. Tantôt la cellule familiale est productrice de ce qui est nécessaire pour vivre. Cette cellule peut être membre de cellule. Ou ; elle s’intègre comme une communauté. Entre les deux, degrés de cohésion sociale. La communauté familiale au Cameroun central (les Laka). Réunion d’un ménage : enfants, chef de famille. Reconnaissance d’autorité à l’aïeul. Groupe de cases entourées de palissades. Habitat dispersé. Tout dépend de la cellule familiale. Autre type de paysage. Les paysages communautaires. Dans les Etats de Bolivie, du Pérou, 4 mille m d’altitude. Ces hauts territoires sont les territoires les plus peuplés pour l’intérieur des terres. Ces fortes densités s’expliquent par la mise en valeur des prairies. Population originaire des Andes, ancienne population. Les Inca formaient une communauté. Les terres étaient la propriété de la communauté. Les parcelles cultivables sont redistribuées. Le territoire est réparti dans de grands ensembles. Le début des semailles est fixé. Il subsiste encore des éléments. Les Espagnoles ont partiellement protégé ce système. Unité administrative. L’Indien se sent membre de son village. Les travaux agricoles sont exécutés en commun. L’organisation sociale est facteur du paysage. En fonction de la densité. Grandes propriétés cultivées communautérement. La cohésion sociale est un facteur de diversification des paysages ruraux. Les grandes propriétés seigneuriales et paysannes se superposent. Exploitation directe : « faire valoir direct. » Autre catégorie : les communaux : pâturages et bois, où chacun a droit de faire paître ses animaux. Propriétés domaniales, souvent ce sont des forets.
Au Danemark, des lignes convergent vers des lieux de culte. Le paysage danois ; lignes génératrices, le long se trouvent des mégalithes. C’est plutôt sur l’habitat que les facteurs sont les plus forts. La maison malgache était disposée selon des besoins magiques. Le jardin est l’image que l’homme se fait du paradis. Autre facteur qui influe sur le paysage, les structures du territoire. Aujourd’hui, le paysage est influencé par la notion de rentabilité. L’homme est asservi au climat : influence sur les travaux agraires. Il y a un calendrier agricole, sauf pour le climat équatorial. La zone tropicale : deux saisons. La zone tempérée avec quatre saisons. Elément très visible : les maisons que l’homme crée. L’homme compose sa maison de façon différente selon les régions. Régions chaudes, maisons aérées. Des ouvertures pour créer des courants d’air pour la fraîcheur. Avoir des murs épais. Couvrir la toiture de chauve. Plus il pleut, plus le toit est pentu. Dans les régions tempérées, toits un peu plus pentu selon les précipitations. En Savoie, la neige est une protection thermique, les toitures sont un peu pentues. Dans le grand nord, la maison exprime visuellement le type de climat que subit l’homme à un endroit donné. Abri physique contre le climat. Reflet des techniques utilisées dans la région, les structures sociales. La cellule familiale et le système d’exploitation. Bâtiments pour les machines, animaux. Plusieurs systèmes. Autre action du climat : la transhumance. Les troupeaux vont monter aux alpages en été. Cela nous mène à la notion de village. Selon la fonction que l’on donne aux groupements. Village de Polder, terrain construit sur la mer. Chacun va installer sa maison sur la partielle. Habitat organisé et dispersé. Eléments de vie commune au centre du village. Paysage open-field. Profond changement. Les investissant par les bourgeois. Fleuve, canaux. Montagnes désertées pour les plaines mais les densités sont trop importantes. La culture du riz en montagne est fatigante. Il existe quelques populations qui restent dans les montagnes. Culture du riz de montagne. Dans tout l’extrême orient, les plaines sont surpeuplées. Dans cet espace identique pendant de longues années. Un paysage assez ennuyeux parce qu’il se renouvelle peu. L’habitat est toujours groupé. La culture du riz est très prenante. Il faut de l’eau et beaucoup de main d’œuvre. On a réussi à motoriser la culture du riz. Quand on a de la main d’œuvre, on ne fabrique pas de machines. Invention de machines en Occident, dès l’Antiquité. Pendant l’Empire romain, la main d’œuvre est suffisante. En Gaule, en revanche, les Gaulois ont inventé la massoinerie. Machine tirée par des bœufs ou des chevaux qui permettaient de couper de l’herbe. Au Japon, on a inventé des machines à repiquer le riz. Notion de production de masse. Une production extensive. Deux types : la mécanisation. En Afrique, en Indonésie, on a des productions importantes alimentaire (banana, café, thé, etc.). On va planter les arbres nécessaires avec une main d’œuvre réduite par rapport à l’espace. On a des plantations de centaines d’ha. Avec cent employés. L’agriculture américaine, avec la spécialisation de l’espace. La mono-culture. Découpage de l’espace totalement géométrique. Le « town-ship ». Chaque section est découpée en quatre lots d’un demi-mile. Un lot est un quart de section. Dans le TS, on réservait quelques sections pour la commune (école). Les fondateurs américains : entreprise rurale familiale. Le territoire va s’étendre avec la colonisation des grandes plaines de l’Ouest. Les dimensions vont encore s’agrandir.
Alternance de plantes et de céréales pour retenir au centre l’eau. On alternes la culture afin de retenir l’eau par un système de strates.