Ulysses Saloff-Coste

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Le Rire - cours n°3

mercredi 23 mars 2005, par Ulysses Saloff-Coste


La fantaisie comique « issue de la vie réelle, apparenté à l’art, comment ne nous dirait-elle pas son mot sur l’art et sur la vie ». Le rire pris comme phénomène accessoire. Le sérieux est quelque chose qui nous fait pleurer. Condamnation du sérieux dans notre vie. Axe vie/mort. Nous croyons que celui qui nous fait rire, amuse. Si un cours porte sur le rire, la classe ne doit pas rire. Au contraire, si on fait rire à propos de la mort, le message peut être transmis. Paradoxe e l’homme. Il doit être capable de parler de la mort en provoquant le phénomène du rire. Dans les deux cas, le rire joue un rôle primordial. Larmes provoquées par le rire. Consolation intérieure. Quand le cœur est touché, personne qui écoute. Le corps humain a des limites d’expansion des malheurs. Une larme qui sort, c’est le trop plein. Détendre le corps ou bien par le malheur. Nous ne pouvons soutenir plus de malheur que nécessaire. Rétention d’air. Eclats de rire avec tout ses dents. Le fou se déchaîne. Les rires saccadés, explosifs. La larme est versée. Le rire touche la vie et la mort. Les deux se renversent. Faux pas et le cercueil s’écroule. On explose en rire. Quand une fille dit non en public. On éclate de rire. Expansion du refus. La vie ne peut pas être conçue uniquement de rire ou de sérieux. Le drame. Shakespeare a mélangé les thèmes de Molière, Racine et Corneille. Le comique dans « as you like... ». 2e paradoxe : il ne peut pas y avoir de rire si la vie n’est pas tragique. Rôle de l’art envers la vie. Qualification du rire selon une ethnie. C’est lié aux plus profondes de nos racines. Le drame mélange le rire, les larmes et le tragique. Shakespeare. Le soulier de Satin, Claudel. Claudel a essayé de faire rire. Même Jean-Louis Barrault n’a pas réussi à faire rire. Sacha Guitry : « heureusement, il n’y a pas la paire ». La surprise. Rétention du souffle. Au dîner, groupes de deux. Messes basses. Quand quelqu’un se met à raconter une blague, on va respirer d’une autre façon. L’expectation physiologique. C’est très difficile. Effet, de disproportion entre la réalité et l’histoire. La physiologie du rire suppose un corps et une âme. La mégalomanie permet l’effet de surprise ; la réalité et ce que l’on attend de la réalité. Costume de Napoléon. La schizophrénie, depuis 1979, hors du temps ou de la réalité. Un autre personnage, un hollandais, 77 volumes. Il fait rire. Tempérament lourd des Hollandais. Il y a u sérieux qui est comique.

Le 3e : le rire incarne notre corps à l’âme. Avec la perte de l’harmonie, on peut faire rire. Quand quelqu’un se met à parler, beauté humaine, plus figée. La beauté elle-même ne suit pas l’âme. Les misérables sont un roman allégorique de l’âme et du corps. Distension, en harmonie. Quasimodo aime une gitane. Dans la distension du corps et de l’âme, on peut tuer quelqu’un par le rire. Dans les croisières, les gens ont tellement mangé. Décalage. Nous découvrons que le rire nous rend supérieurs.

« Il n’y a pas de comique en dehors de ce qui est proprement humain ».

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