mercredi 30 mars 2005, par Ulysses Saloff-Coste
1666. La pensée de Louis XIV est mise en forme. Les discours des chefs d’Etat sont travaillés. La pensée est vraiment celle de Louis XIV. Les circonstances du texte. Le coeur du mémoire.
L’explication littérale. Idée générale du texte. Deux conseils. Faire de ses collaborateurs « ses créatures ». Travailler gaiement.
La triade ministérielle. Ce sont des nobles de petite naissance. Il n’y aura que deux ducs. Le duc de Beauvilliers en 1685 et de Villeroy en 1714. Le grand dauphin entre en 1691 seulement dans le conseil d’en haut. Durant tout son règne, Louis XIV s’entoure de conseillers nommés par lui. « Ce long règne de ville bourgeoisie ». De ministres parvenus. « Mandarins-bureaucrates » Méthuviers. Colbert, Seignelay, Croissy, Terey. Le Tellier, père de Louvois, Barbezien, Le Peletier, cousin. La famille Phélypeaux, la Vullière, Pontchartrain. Les mêmes membres de la famille. On a un sentiment de permanence. « Durée et stabilité » selon Lavisse. Il dit que ce sont « les deux caractéristiques magnifiques de ce règne telle la régularité du soleil ». Les clans rivalisent entre eux. « Il faut que vous partagiez votre confiance en plusieurs. La jalousie de l’un sert souvent de frein à l’ambition des autres ». Il y a deux clans. Ascendant du clan Colbert jusqu’en 1679. Louvois gagne en influence. Quatre ministres : 2 Colbert et 3 Le Tellier. En 1683 à 1689, le clan le Tellier est tout puissant. Le seul Colbert est Croissy, son frère. En 1689, Seignelay apparaît. 1691, mort de Louvois. Eviter la diarchie. Personnel homogène, même type de personne. La « monarchie administrative ».
Si l’autorité doit être absolue. « C’est par le règne que l’on travaille ». A Versailles, pouvait tout le monde rentrait.