Ulysses Saloff-Coste

Accueil du site > 04. History > Licence d’Histoire > Institut Catholique de Paris L1 > Géographie humaine > Ville en Afrique

Ville en Afrique

mardi 19 avril 2005, par Ulysses Saloff-Coste


Ville musulmane. 7 pieds. Multitude de trous dans la « médina ». Ce sont des trous pour les échafaudages. Dans les pays musulmans, pas de distinction selon les pays musulmans, même style de construction ; différences de couleur entre les villes musulmanes. Blanc ou ocre. Un médina : partie ancienne de la ville. Une porte. Quartiers pour chaque religion. Les trois portes ont les mêmes dimensions. Décoration différente : quartier plus riche. Pour l’Afrique du Nord, la ville comporte des ruelles sinueuses. Les matériaux ne sont pas résistants. Les ruelles sont recouvertes de nattes pour garder le caractère sacré. Maisons avec le rez de chaussée et des terrasses : linges, fruits. Maison à l’autre en sautant d’une terrasse à l’autre. Protéger l’intimité. Beaucoup de passages et impasses.

Style plus occidental. Petite terrasse et même couleur. Aujourd’hui, matériaux plus modernes. Pour le Caire, exploitation du passé historique. Problèmes d’engorgement. Pour les villes d’Algérie, structure particulière. Vers l’intérieur, in retrouve une multitude d’arcades. Grande famille. Sur les portes, petite clochette, morceau de bois, bruit différent.

Espace de commerce : « ksar ». Greniers. Pièces longues : 2 ou 3 m de largeur. Une seule ouverture vers l’extérieur. Boutiques. Bâtiment avec la coupole, architecture arabe. Au Caire, besoin de bâtiments plus hauts. Accès à une certaine forme de modernisme avec les tours.

On souhaite montrer l’ouverture vers l’américanisation. Derrière ce quartier, aspect très différent. Ville comme une autre : le Caire. Caste structure portuaire. On transportait la marchandise vers les métropoles. Grandes maisons. Ville du littoral, étirée le long de la côte. Progressivement, plan en damier. Larges avenues. Cette urbanisation est liée au modèle de la ville ouverte. Il va y avoir des éléments à caractère rural. Agriculture sur le brûlis dans la zone périphérique.

Villes d’Afrique du Nord. VIIIe et IX s. Les villas sont sur les littoraux. Le commerce. Quand la population s’enrichit, développement des structures de commerce. Coupe synthèse. Maisons individuelles. Quartier moderne. Riche, villas. Chaque maison est entourée par un jardin étendus. Piscines personnelles et cours de tennis. Espace, aménagement et société. La densité n’est pas très élevée. Cette population est la plus occidentalisée. 3,5 enfants par femme. Beaucoup de ces villas sont de style européen. Tuiles rouges en béton armée pour une meilleure résistance. Style arabisant. Arcanes et balustrades pour le muré sous forme de terrasse. La voirie est en mauvais état. Au fond, immeubles des années 80-90, post-colonial. Quartier des populations plus modestes. Au fond, habitat bas, en brique. Ce sont des bidons-villes qui possèdent des quadrillages ; bidon ville ordonnée. Rues larges et se coupent en angle droit. Si le quartier des riches manque d’espace, on va exproprier les bidons villes. On va la décaler plus loin. On peut contenir la population venant de la campagne. Domestiques des quartiers riches. Espace de bidon ville, à l’intérieur d’un oued. Ça porte quelques risques. Il y a une niche : zone de carrière. Quartier le plus pauvre. Accumulation de bagues. Site très dangereux, en mauvais état, très souvent au fond d’une ancienne carrière. Risque d’éboulement, de glissement de terrain, important. Pas de fondations. Tremblement de terre. Les habitants sont sans travail, sans revenus fixes.

Occupation des terrains sans autorisation. Les autorités se désintéressent. Il n’y rien comme structure. Il y a des soucis ; ça fonctionne bien. Dans ce quartier, gorbi, maisons creusées dans la terre. Matériaux de récupération : tôles ondulées, pneus. La densité de la population est très forte. Les familles sont à peine à la première phase démographique. Taux de mortalité infantile. En moyenne, 8 à 9 grossesses. La vieille ville. Noyau historique.

Paysage résulte d’un urbanisme marqué par la civilisation arabe. Kasbah, citadelle. Elle était construite comme un site défensif. Il est délimité par l’oued Ville fortifiée. Restes de remparts. Côté oued, structure élevée. De l’autre côté, boutiques qui ont poussé à l’intérieur de la muraille. La rue est recouverte. La grande mosquée. L’école coranique. Centre religieux et culturel de la ville musulmane. Devant la mosquée, une place. Une ancienne zone où parvenait les caravanes. Le marché. Dans les rues avoisinantes, boutiques. On commence par l’artisanat près de la mosquée. Ensuite, meubles. G2ré de manière stricte. Boutiques avec le marché couvert. Bazarre ou souk. Ruelles étroites, multitude d’arcade. On profite ainsi de l’ombre. Les quartiers les plus délabrés sont près des marchés d’alimentation. Paupérisation du quartier. A droite, grande avenue. Grands bâtiments. On ne voit pas le style du pays. Entrepôts d’usine au fond. Quartiers modernes construits sur le modèle européen. Ce quartier date des années 60-70. Quartiers les plus dynamiques. Grand Bâtiment de luxe. Le tourisme est la deuxième source de revenu. Avoir la vue sur le quartier ancien. La grande avenue permet de circuler. On ne peut que se promener à pied dans les ruelles. Espace vert. Des fontaines. Cette grande avenue porte souvent le nom « avenue de France ». Autour de la grande place, grands bâtiments à vocation administrative. Ambassades, hôtels, magasins, grands centres. La communication automobile est soutenue. De toute manière, les voies de communication sont larges, bien desservies. Multitude de parkings. Les bâtiments sont sous forme de barres ou de gratte-ciels. En arrière plan, usines, campus. Il n’y a pas d’université à l’intérieur de la ville. Hôpitaux sont de grande réputation. Formation en Europe. Les gens vont se soigner chez eux.

Répondre à cet article


Suivre la vie du site RSS 2.0 | Plan du site | Espace privé | SPIP | squelette