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Les galériens

mercredi 20 avril 2005, par Hervé de Laguiche


I.Les galériens

1.Qui sont les galériens ?

260 sur une galère. Esclaves, volontaires, condamnés. Protestants. 15% viennent du textile. 42% de l’agriculture. En 1740, 12 à 15 sous par an pour les galériens et de 25 à 30 sous pour les hommes libres.

2.Avant les galères

Cachot. Entre 1685 et 1712, augmentations des condamnations. Malnutrition, maladies infectieuses. A l’arrivée, ils sont déshabillés., tondus, examinés et habillés avec un uniforme.

3.La vie du galérien

deux chemises de soie. Deux caleçons. Deux paires de bas. Une capote ou couverture, par an. Beaucoup d’eau, peu de nourriture. Les galères deviennent un lieu de prostitution. Milieu de corruption et de violence. Trafics monétaires en tout genre. Pratique homosexuelle courante et même tolérée entre les galériens.

II.Les hommes entourant les galériens

L’Etat cherche à punir et à convertir (protestants).

1.Le roi

Il gracie en fonction du besoin de la flotte et les protestants qui se sont convertis.

2.Les magistrats et la justice

Ils punissent le vagabondage, la contrebande. Entre 1716 et 1748, 60% des condamnations aux galères sont faites par des militaires ou des magistrats.

3.L’équipage

Les gêoliers, dans les prisons. Le capitaine. Les officiers. Les argousins. Les comites. Ils subissent la bastonnade jusqu’à 100 coups en cas de récidive.

4.Les aides

Filles de Saint Vincent de Paul nourrissent et habillent les prisonniers. Charité du Roi.

III.Descriptions et but des galères

1.La galère : le bateau

Poupe : avant. Proue : arrière. 45 m de longueur. 9 m de largeur. Bateau plat. Un seul pont sur lequel vit tout le monde. Tentes pour se protéger des intempéries. 450 hommes sur moins de 450 m2.

2.Convertir

Prêtres : moyen de convertir les protestants.

3.Les campagnes

Guerre de succession d’Espagne : affrontements de galères. Galères : instrument de prestige. Déclin rapide de la flotte entre 1710 et 1740. Plus d’argent à cause de la guerre d’Espagne. En 1718, un Orléans est général des galères et les répare. Les expéditions ressemblent plus à des voyages touristiques. En 1727, voyage en Sicile. En 1731, une galère sur quatre arrivent. En 1748, fin des galères. La galère est un moyen de s’affranchir du vent. On y meurt moins que sur les voiliers car la main d’oeuvre est soignée ; c’est le moteur ! Beaucoup de volontaires : nourris, logés et non enchaînés. On se sert des rames pour impressionner ou quand on manque de vent, ce qui est assez rare.

Définitions :
Argousin : sous-officier chargé de la surveillance
Bastonnade : châtiment « ordinaire » de la chiourme. Le galérien, torse nu était allongé en travers du nouveau coursier, et frappé par un turc sur le dos ou sur le ventre.
Chiourme : ensemble des rameurs enchaînés à leur banc, par opposition à l’équipage, qui ne comprend que les gens de liberté.
Comite : le maître de l’équipage, qui dirige les manoeuvres à la voile et à la rame.

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