mercredi 20 avril 2005, par Hervé de Laguiche
Concile de Trente : 1545-1563. Redéfinition du mariage : sacrement, libre consentement, lien conjugal indissoluble.
Le mariage est le passage réel du jeune au monde adulte.
Amour du fiancé auquel répond l’acceptation passive de la fiancée.
Devoirs communs : ça. Trois fins : procréation, aide mutuelle, remède contre la concupiscence. A partir de 1640, seule compte la réussite de mariage et non les raisons du mariage. Au XVIe s, amour, fidélité et obéissance sont les trois devoirs de la femme au mari et à toute la famille. On exige de plus en plus de fidélité de la part de l’homme. Partage des tâches familiales. Hommes : dignité, rang. Femme : honneur et entretien de la maison.
Amitié que porte l’homme à sa femme.
Meuble le plus luxueux. On y dort tous. Lit : procréation, naissance, mort.
L’enfant ne peut pas être conçu hors mariage. Les femmes stériles sont répudiées par leur mari ce que l’Église condamne. Enfant : gage de l’amour des parents. Amour de l’enfant : affaire de femme. Préférence pour un fils. Mortalité infantile très élevée.
Le mariage est le lieu de conflits, de la lutte des sexes ! Si les conflits sont nombreux, c’est que le choix des mariés est mauvais Conflits attribués à la femme. Théoriquement, les femmes infidèles sont mises à mort.
La mort provoque une séparation, un remariage, d’autres enfants, divorce.
La mort chrétienne appelle un sacrement. Les derniers sacrements sont souvent refusés car la mort est considérée par certains comme scandaleuse.
L’homme se remarie et la femme garde le deuil. L’église dit qu’il est préférable de ne pas se remarier. L’homme se remarie pour l’éducation des enfants.
Professeur. Entre le XVIe et le XVIIe s, grande évolution. Institution du mariage par le Concile de Trente. On passe d’un mariage arrangé à celui d’amour. On se mariait en espérant que l’amour allait en naître. Cela change avec l’évolution du rôle de la femme. Rôle politique : Catherine de Médicis.