Ulysses Saloff-Coste

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Deux « exempla » d’Étienne de Bourbon

mardi 10 mai 2005, par Ulysses Saloff-Coste


Parler de la foi, des moeurs. Le cathéchèse permet de saisir les vices. Inspirer la peur de la damnation éternelle. Lutte contre les vices. Parcours des chemins de France. L’ordre est créé peu de temps par Saint Dominique. Il rédige son recueil à partir d’exemples concrets. Différentes façon dont les hommes ont manqué d’obéissance. Faire peur aux chrétiens. Il s’agit d’un homme. Il est jugé. La fête patronale. Habitude de faire des danses. Changement pour une une veillée de prière. Retour à la normalité. La fête commence le soir. Dans le 2e texte, vice d’un homme avec l’argent. Il va se servir d’un hostie consacrée. Analyse complète puis reprendre l’analyse, même si répétition. Il y a la transgression et la punition. Meilleure production de miel. Il écoute un sorcier et commet un acte de sorcellerie avec une hostie.

Pyrénées orientales, la veille de la fête su saint patron de la paroisse. Danser et faire des rondes dans le cimetière. Le prédicateur avait jugé ces danses remplaçables contre une veillée d’adoration devant l’Église. On n’est pas sûr. Peut être s’agit-il de cette coutume. Mais, un jeune homme décide de ne pas écouter l’ordre du curé. Le prédicateur est un dominicain. Ordre rattaché à la province et au pape. Pas de responsabilité canonique. Le jeune homme décide de se livrer à la danse en se déguisant (l. 13). il essaie de convaincre un de ses amis de le suivre, mais il refuse par peur des réprimandes du prédicateur. A la l. 19, lors de son entrée dans l’Église sur le seuil (l. 22), il a été frappé par l jugement divin ; il est brûlé. L. 25, épouvantés, ils vont vers la maison du curé. Quand il arrive, l’homme est très gravement brûlé. Il faut écouter la parole des pasteurs. Ils guident les chrétiens et demandent le refus de faire la fête dans l’Église. Dans ces farandoles, sacrilège dans l’Église. La morale de l’histoire est de rétablir la fonction d’un lieu sacré et d’interdire les sacrilèges. Une ville est toujours un espace sacré. Il mérite la mort parce qu’il met en péril la surie de la communauté. Les dieux punissent. Socrate doit boire la ciguë parce qu’il désacralise la cité. Comme dit Aristote, un être est naturellement religieux et politique. L’homme est capable de relations et d’amitié. On se traite comme une bête. On ne peut pas vivre de manière individualisme. Les solidarités naturelles se décomposent. Loi de la jungle, du plus fort. Trois crimes pour la loi romaine : inceste, l’adultère, le sacrilège de feu monnayeur, empoisonneur, pilleur de tombe. Sans intériorisation de la loi, usage de la force. Chacun doit s’y mettre. La religion est la religion du politique dans les temps anciens. Pour les juifs, les musulmans, pharaon, aztèques. La spécificité permet de distinguer la cité et le culte. Brigandage qui a plus d’effets positifs. Faire la foire est un sacrilège. Déduction : seuil de l’Église. Le clocher est en haut. En Italie, les clochers sont à part. Elne, en Catalogne. Les deux traditions. Chapelain s’occupe de la chapelle.

Paysan a des ruches. Il fait appel à des sorciers pour obtenir plus d’abeilles. Déposer une hostie le jour de Pâques. L. 5, toutes les abeilles. Le paysan suit le conseil du seigneur. Pourquoi le conseil marche ? Jour de la résurrection du Christ. Il faut obligatoirement communier une fois par depuis Pâques jusqu’à 40 jours avant. Pâques, le premier jour, pas de perte du temps. L’hostie consacrée représente le corps du Christ. Petite rondelle de pain azyme. Il croit que l’hostie consacrée par le prêtre est la foi réelle.

Le rire du prédicateur. Idée saugrenue. Autre chose est de persévérer. La morale : on est puni parce que pas d’écoute d’un conseil salutaire. La punition avant de pouvoir distraire la réunion de prière. Embrasement du cheval de bois. Exagération de l’auteur. Exemple tordu : dans ce contexte, prise de distance. La malédiction est de se foutre du bon dieu. L’exagération sur le feu permet à l’auditoire de prendre une distance sur ce que l’auditoire peut commettre. Pas de peur de l’enfer. Il faut faire réfléchir en faisant rire par le grotesque. La vérité chrétienne : il y a une fois éclairée. Pas d’acte magique. Il fait très bien ça par le rire. Le jugement dernier de Notre Dame : les damnés tiennent les chaînes maladroitement. Premier thème iconographique. Le Christ glorieux, un centurion regarde et l’autre roupille.

Prédication qui nous informe dans l’intelligence. Voici ce que je t’annonce, raisonne. Cette histoire est appuyée sur la mesure en demeure de comprendre que les Églises sont des lieux consacrés. Pratique religieuse qui se veut tout spirituelle. La veillée en oraison présente bien le corps du Christ dans le saint Sacrement ; Voilà, les arguments sont affûtés. Connaissances extérieures. Hypothèse : le chapelain va roupiller.

Pour le deuxième, la rigolade. Peut-on croire à l’Église en cire ? Le paysan n’est pas idiot. Il continue sa besogne. Il est stupéfait, mais ne se laisse pas dérouter. La morale est dans les faits ; pas de miel. Les abeilles qui le piquent font partie du mythe. Les bonnes personnes vont dédramatisent. Le gars s’est fait avoir. La morale est que on va rendre les honneurs au corps du Christ. Ces deux histoires tournent autour du saint sacrement. Conclusion : le sacrilège tourne autour de l’Église réservée au corps du Christ. L’Église et les fifdèles, c’est la même chose. Les biens matériels acquis par sorcellerie. Vouloir continuer le carnaval dans l’Église est un refus d’autorité du prêtre. Hérésies du XIIIe s. Les hérésies sont antisacramentelles. Epouvanté sur le jugement divin. Le portail de Notre Dame. C’est le moment où il va juger les vivants et les morts. Pendant sa gloire. Il sera comme le Dieu créateur assis sur son trône. LA 2e le montre au XII-XIIIe s, comme celui qui ouvre le livre des 7 sceaux. On ne sait pas avant qui est damné. Les 24 vieillards. Au registre en dessous, les damnés foutent le camp pour ne pas être sauvé. Réponse que donne l’homme éclairé une dernière fois par Dieu lui même. « Je ne suis pas venu pour juger ». Le jugement, c’est de ne pas croire.

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