Ulysses Saloff-Coste

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La nouvelle géographie, Brunet et termes

jeudi 12 mai 2005, par Ulysses Saloff-Coste


La nouvelle géographie

Les géographes français vont s’inspirer des anglo-saxons. Il faut savoir parler français. Paul Claval ( ?), à Besançon a eu du temps parce qu’il était responsable de la bibliothèque de géographie. Il a pu lire les ouvrages étrangers. La première remise en cause est celle de l’école néo-positive. Identifier des lois de l’espace. Sciences dures, mathématiques, physique, chimie. Les lois sont dans les mêmes conditions. Science de l’espace. Dès les années 1870, l’épistémologie. Critique de la géographie néo-positive. Approches divergentes : géographie sociale, politique. La nouvelle géographie devient plurielle. Vague qui fait vieillir la nouvelle géographie. Plusieurs sens pour post-moderne. Bien dire ce que l’on veut dire. Le structuralisme, ensemble de paradigmes. La géographie vidalienne est redécouverte en France. La nouvelle géographie est une critique de la géographie classique. Recherche de lois, théories. La géographie estime pouvoir jouer un rôle dans les sciences humaines et dans le champs des planifications. Prévoir les aménagements. Les géographes sont devenus des gens utiles. La géographie vidalienne ne développe pas les problèmes de développement. Amorcer ce qui serait souhaitable. Le géographe est devenu un personnage important dans la prévision de l’espace. Arriver à une réflexion. Segmentation du terrain : parcelles de terrain, difficilement cultivables. Il faut arracher les haies. Les terrains sont immenses ; le sol arable va disparaître. L’homme avait planté des protections. Dans les années 50, on a détruit le bocage, et donc le sol. On a replanté un bocage avec des surfaces cultivables. Chemins creux. Quand il pleut, ça s’écoule. Le terrain est humide et favorable à la plantation. Dans des régions où il pleut moins, pas de talus.

« C’est la terre des hommes qui doit être étudiée », Paul Claval ( ?). Élargir le champ d’étude. L’environnementalisme, en 1970, étude d’un géosystème : climat, eaux, sociétés. Éléments qui existent dans un espace donné. C’est l’environnement. La nouvelle géographie : l’espace est une donnée d’origine dans lequel l’homme s’introduit et qu’il va modifier. Écologie : l’homme peut influencer la nature. En opposition, d’autres visions, géographie radicale ou du bien-être. Plus grande justice : le positivisme. La modernité technisiste. L’idée précède le communisme. Géographie phénoménique, humaniste : croyances qui déterminent l’action humaine. Ouverture de la discipline vers d’autres matières.

Roger Brunet

Très actif : débats. Il a 74 ans. Il est en 1931, à Toulouse. Agrégé de géographie. Docteur ès Lettres en 1965. Professeur à l’université de Reims. Institut de l’aménagement du territoire et de l’environnement de Reims. Directeur de recherche au CNRS. Il est conseiller technique au ministère. Il fonde un organisme qu’il met sous le label RECLU, à Montpellier ; groupe d’intérêt publique. Géographe un peu avant Vidal. Il est actuellement docteur de l’université de Lausanne. Il a fondé la revue mappemonde, en 1973. Intérêt pour la Russie. Les mots de la géographie, 1992. Il introduit des idées qu’il discute et conteste. Le défrichement du monde, 2001. Géographie universelle, depuis les années 1980. Elle est en 20 volumes. Volume de synthèse sur la géographie du monde, en couleur.

Ses apports à la géographie. Grand débat : chorème. La seule tentative d’application de la géographie régionale. Représenter la structure de la dynamique des lieux. Schématisation basée sur des structures élémentaires. Elle permet de schématiser la structure des lieux. Brunet est un créateur de la nouvelle géographie. Débat critiqué par Paris I. Les territoires ne délimitent plus les statistiques. La thématique principale est le défrichement du monde. C’est une grande nouveauté : le monde était fixe. On a à partir des années 1960, diminution de la ruralité ; apparition du tourisme. Il s’intéresse à la mise en valeur de l’espace. Analyse des lois de production de l’espace. Analyse entre les structures. Il dit comment travaillent les géographes. Il fait une réflexion sur l’antimonde : les trafics de diamants, zones franches. Nouvelle orientation.

Difficultés de certains termes

Sens général puis des sens d’application. Flèche. Baguette dont l’extrémité est pointue et qui est lancée avec un arc ; arme. Regarder l’étymologie du mot ; sens premier. Flèche, du celte, « ce qui vole ». Projectile à partir duquel autre sens : un symbole qui explique un déplacement. Sens du flux. En géométrie, distance. En géographie physique, la flèche sur le littoral. La mer, le courant marin. C’est une excroissance de terre que le courant marin a fait naître. Le courant marin apporte des débris divers. Accumulations. Côtes sableuses. Forme effilée comme un flèche lancée. La presqu’île n’est pas artificielle. Chaque mot de la langue française n’exprime qu’un seul sens. Explication selon le contexte. Cour, cours ou court. Cour d’eau, cours de géographie. Un cours, allée. Cursus, « ce qui coule ». Pour le cour d’eau, notion d’écoulement et le cour peut être important, régulier, etc. le cour d’eau, c’est aussi un tracé : rectiligne ou sinueux. Le court de tennis. Noms de lieu. Fabrique, « faber ». Espagnole : grands domaines. Lieu où l’on fabrique quelque chose. Conseils de fabrique pour administrer les biens de la paroisse.

Ligne : un trait, tracé plus ou moins direct entre deux points. Le point et la surface. Élément de base de la représentation d’un espace géographique. Autre sens : les lignes de transport. Ensemble de lieux reliés les uns aux autres.

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