Ulysses Saloff-Coste

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La fin du règne

vendredi 20 mai 2005, par Ulysses Saloff-Coste


Vu la détresse financière, il y a une détresse certaine. Trois groupes sont touchés. Il y a la petite noblesse. Les bourgeois et les paysans.

I.L’esprit nouveau

Les problèmes financiers. Querelles religieuses. Tout particulièrement lourd à vivre. Attaques contre la monarchie absolue parce qu’on la rend responsable. Dès la fin du XVIIe s, revirement de l’opinion publique. Les nouvelles générations ne voient plus que les excès. Despotisme sans freins. Atmosphère de remise. Controverses religieuse. Vague de scepticisme. Versailles n’est plus celui enjoué. La vie est devenue sévère. Le roi vieux, avec Maintenon. Des jeunes aspirent à une existence plus libre et gaie. Des Princes comme le duc d’Orléans organisent des fêtes à Paris. A Sceau, la princesse du Maine. Deux types de projets de réformes.

1.Des projets de réformes politiques

Ceux politiques émanent de Fénelon, ému par la misère des populations et de l’abaissement de la noblesse. Ouvrages avec une aspiration d’une autre forme de politique : Remontrances à Louis XIV de 1694, Télémaque en 1699. Dialogue des morts en 1704 pour l’éducation du duc de Bourgogne. Fénelon plaide pour une monarchie tempérée. On aimerait un pouvoir limité par des assemblées. Il n’y a pas d’assemblées. On aimerait qu’il y ait des États généraux périodiques. Les idées de Fénelon touchent de plus en plus de personnes. Quelques noms : les ducs de Chevreuse, de Beauvillier, de Saint-Simon.

2.Des projets de réformes financières

Parallèlement au désir de voir autre chose, On voulait lutter contre qui est un despotisme. Les projets de réformes financières. Pierre de Bois-Guirbert, Factum de la France. L’égalité face à l’impôt. Projet de capitation universelle qui touche tous les français sans exception pour une somme égale au dixième de ses revenus. On constate que ce n’est pas efficace. Vauban a publié la Dîme royale. Réquisitoire contre les privilèges. On sent une nécessité de réforme. Asseoir les liens politiques.

II.La fin du roi

Jusqu’au bout Louis XIV témoigne son hostilité aux réformateurs. Parallèlement, Louis XIV est frappé dans son affectivité par des épreuves familiales qui vont confier le pouvoir à l’arrière petit-fils. Que va t il se passer ?

1.L’hostilité du souverain aux réformateurs

Louis XIV rejette toutes les suggestions. « Ces gens là ne connaissent pas les français et la manière de les gouverner » - Louis XIV. Il va s’employer à les faire taire. Fénelon finit sa vie dans un exile à peine déguisé. Comme il est évêque de Cambrai, il est renvoyé là-bas. « C’est l’esprit le plus chimérique du royaume ». Le Factum est retiré. Pierre est disgracié. Vauban va mieux être traité dans un premier temps. On se contente de ne tenir compte de rien dans son projet. Louis XIV ne répond pas au livre envoyé. Le roi fait retirer tous ses exemplaires. A aucun moment, Louis XIV n’a voulu entendre parler des États généraux.

2.Des deuils répétés

En 1711, mort du dauphin. En février 1712, à six jours d’intervalle. La duchesse de Bourgogne est suivi par le duc de Bourgogne. Quelques semaines plus tard, mort du duc de Bretagne, aîné de ses arrières petits-enfants. Le duc de Berry, autre de ses petits enfants. L’héritier devient le dernier arrière petit-enfant. Il n’a que 5 ans. Tout le monde pressent.
En 1713, vu la santé de Louis IV, tout le monde pressent le péril. Il ne peut y avoir que le neveu du roi, fils de Monsieur. Philippe Ier d’Orléans, fils de la princesse Palatine. C’est le duc d’Orléans. C’est un homme qui fait scandale pour ses libertinages. Le roi vit très mal tout ça. Le roi restreint le pouvoir du régent. Il va donner une place importante à deux de ses bâtards. Le duc du Maine et le comte de Toulouse. En 1714, par un Édit, ces deux bâtards sont déclarés aptes à succéder au trône au cas Philippe meurt.

Conclusion. Le roi a des symptômes inquiétants. Il a du mal à marcher. Le 24 août, il préside son dernier conseil. Le 25 août, le jour de saint Louis. Dès l’après midi, longue agonie. Fin : 1er septembre 1715 à 8h. Madame Maintenon : « J’ai vu mourir le roi comme un saint et comme un héros ».

Les oraux. Sujet qui peut ne question de cours. Cornette. Sujet : 10 min pour les préparer. Il faut pas rédiger. Plan détaillé sur lequel on parle librement. Très courte introduction. Conclusion. Questions annexes. Vérifier s’il y a d’autres connaissances. Si la réussite est là, vérification si ce n’est pas le sujet le plus révisé. Poser la problématique. Poser un plan. Utiliser les lectures obligatoires et facultatives. Relire ce qui est sélectionné pour ne pas l’avoir loin. Ne pas se lancer tête baissée. Vérifier s’il n’y pas d’autres ressources. Faire défiler les cours et les TD. Venir une demi-heure à l’avance. Passer même en absence d’une personne.

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