Ulysses Saloff-Coste

Accueil du site > 04. History > Licence d’Histoire > Institut Catholique de Paris L1 > L’Empire romain du premier siècle de notre ère > La naissance du culte impériale

La naissance du culte impériale

mardi 24 mai 2005, par A. Descorps-Declere, Ulysses Saloff-Coste


TD de 8h ; complet

I.Pré-divinisation du vivant d’Auguste

1.Réticence d’Octave-Auguste

La raison de sa réticence est politique. A Rome, il interdit l’honneur divin. Depuis le IIIe s, le monde grec connaît la divinisation des souverains. Déjà, pendant la République, les cités rendaient un culte à Rome. Avec la victoire d’Actium en 30 av, Octave est salué par la cité de Thespes en Béotie, recevant le titre de sôter et évergète (sauveur et bienfaiteur). Le culte de la part d’un citoyen romain est plus accpetable pour louer le « genius » de l’empereur.

2.En occident : l’autel de Narbonne

Culte à Auguste, à son « numen ». Document de Narbonne est exceptionnel. Pour les auteurs, culte uniquement en Orient. L’autel nous prouve qu’en 11 ap, la plèbe de Rome décide de rendre un culte au « numen » d’Auguste. Cinq cérémonies par an. Le « numen » est la puissance, la force d’action d’un dieu. C’est une prédivinisation. Pourquoi à Narbonne ? Auguste avait pacifié les marches de la province et avait fondé des colonisations. Il a créé la prédominance de Narbonne sur le reste de la province. Droit pour la plèbe de présenter des candidats à l’ordre équestre et de participer à ces jury. En remerciement, l’autel lui est dédié. Trois affranchis et chevaliers réunissent l’encens et le vin, nécessaires pour les libations. Les dates sont l’anniversaire d’Auguste, le 23 septembre. Enfin, la face latérale du l’autel. Loi qui réglemente l’autel ; tout ce qui est religieux ne doit pas être touché ou modifié.

II.Mort et « consecratio » d’Auguste

1.Les funérailles

Description du cortège, de l’éloge funèbre, du bûcher. Auguste meurt en 14 ap, en Campanie, dans la région de Naples. On lit son testament. Le cortège. Dion Cassius évoque les images qui sont les portraits en cire des ancêtres. Romulus, Pompée. Mais, on ne trouve pas César. Comme c’est un Dieu, on ne peut pas porter son image. Il y a trois images d’Auguste. Un suit le corps d’Auguste. On transporte aussi une image de la Curie et une autre qui est sur un char. Rappel de 3 images : homme privé, d’État et chef de guerre. Le cortège s’apparente à un triomphe. L’éloge funèbre. Le lit est exposé devant le forum. La tribune aux harangues. Drusus (fils de Tibère) prononce l’éloge funèbre. Deux éloges. Celui de Drusus est d’ordre privé, alors que Tibère parle en tant que successeur, pour l’homme politique. Le bûcher est placé hors du pomerium ; on va dans le champ de Mars. C’est là qu’il a construit son mausolée. On lâche un aigle censé représenté l’âme d’Auguste. Livie et des chevaliers prennent les os d’Auguste pour le déposer dans sont mausolée. Le mausolé, une des 7 merveilles du monde. Tombeau, dynastique.

2.L’organisation du culte

Pour recevoir un culte. Procédure qui porte 3 noms. La « consecratio », aopthéose, ou divinisation. Une fois Auguste, mis au rang des Dieux, il lui faut un temple. Le temple d’Auguste sera construit sur le forum. Construit en 37. La maison d’Auguste est considérée comme un espace sacré. Il lui faut des prêtres. Livie est appelée Iulia Augusta. Titre que porteront les impératrices. Auguste aura aussi des flamines. Le flamine d’Auguste sera le plus élevé. Les « sodales » sont choisis parmi les familles de la haute société. Des jeux sont organisés en l’honneur des empereurs défunts.

Répondre à cet article


Suivre la vie du site RSS 2.0 | Plan du site | Espace privé | SPIP | squelette