Ulysses Saloff-Coste

Accueil du site > 04. History > Licence d’Histoire > Institut Catholique de Paris L1 > L’Empire romain du premier siècle de notre ère > Le culte des morts

Le culte des morts

mardi 24 mai 2005, par A. Descorps-Declere


TD de 8h ; complet

I.Honneurs rendus aux morts

1.Offrandes rendus aux mânes

Ovide décrit un des devoirs élémentaires de tous les chefs de famille. Le « pater familias » rend des cultes à ses ancêtres. Du 13 au 21 février, les « dies parentales » s’achevaient par les feralia. Chaque personne possède un « genius » (face divine protectrice). Il faut honorer le « genius » des anciens pour le rendre favorable. Les mânes sont les morts satisfaits. Ces derniers ont besoin de s’alimenter pour vivre (offrandes alimentaires). La sépulture est nécessaire pour un mâne. Entités aux contours mal définis. Emprunts aux Grecs et aux Étrusques.

2.Les caristia et lemuria

Le 22 février, les caristia sont une fête plus récente et joyeuse que les « dies parentalia ». Symbole de la continuité de la famille par rassemblement de la famille vivante et morte. Moment de la concorde dans la famille. Une offrande est offerte aux lares qui sont une divinité protectrice d’un lieu (maison par exemple). Les lares protègent ceux qui ne peuvent participer au culte (esclaves par exemple). Lemuria du 9 au 13 mai. Rite archaïque. Les morts se nourrissent et ainsi s’apaisent.

II.Les morts : un monde inquiétant

1.Éviter l’impureté

il faut se protéger contre l’impureté. Les jeunes veuves doivent attendre le fin des feralia. Les vierges ne pouvaient pas se marier pendant les jours de fêtes.

2.Manquement à l’obligation du rituel

Risque prévu mais c’est une faute religieuse grave. Punition si l’on oublie les morts en période de guerre. Le pacte est rompu et le mort se vende en tourmentant les fautifs.

Répondre à cet article


Suivre la vie du site RSS 2.0 | Plan du site | Espace privé | SPIP | squelette