samedi 1er octobre 2005, par Ulysses Saloff-Coste
Les scènes de culte
Stèle de Goudéa au muséum de Berlin. Ningizzida est reconnaissable à son emblème : un serpent cornu. Fragments d’une stèle de Goudéa au musée archéologique d’Istanbul. Un liquide est versé sur une plante symbolique
La “stèle d’Our-Nammou” (muséum de Philadelphie), datant du règne du fondateur de la IIIe dynastie d’Our.
La construction du temple
Passage du texte de Goudéa :
« De l’Oumanum, (situé dans) la montagne de Menoua, de Basalla, (dans) la montagne d’Amourrou, de grandes pierres de taille il tira ; en stèle il les façonna et il les érigea dans les cours de l’Eninnou » ... « Dans l’Amanus, la montagne des cèdres, il rassembla des cèdres (...), des noyers, il les lia et les fit descendre de ce pays étranger. »
L’aménagement du temple
Le temple est meublé et décoré. Les armes de Ningirsou sont composées d’une “masse d’armes-shita à sept têtes, l’arme de combat féroce que les quatre régions e peuvent supporter”. Un aigle léontocéphale (emblème de Ningirsou) monte le char royal. Les cérémonies de culte se passaient en musique : flûtes, cymbales et lyres.
Texte d’origine écrit par Françoise Tallon
Département des antiquités orientales.
Plus d’informations sur louvre.fr.