Ulysses Saloff-Coste

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Définition des montagnes

mercredi 5 octobre 2005, par Ulysses Saloff-Coste


Montagne. Étude de géographie physique.

Définition. Ce que la montagne représente. C’est une forme de relief, importante par son étendue, par son altitude et originale. En longueur. Pas de réponse précise. Ses altitudes. Chiffres familiers. “Everest” : 8048 m. Mesures laser par satellite. Zone de l’Himalaya, Tibet. Pourquoi est-ce la région la plus élevée. Les cordillères américaines. Alaska jusqu’à l’Alaska. Dépassement de 7 mille m. Autres reliefs de façon plus ponctuelle.

“Emi Koussi”, montagne au Tchad. Le “Mauna Loa” (5 + 6 mille m) à Hawaii. Le fameux “Kilimandjaro”, plus haut sommet d’Afrique. Notion de volume. La Terre possède des cicatrices montagneuses. Cerner la limite de la montagne. Réponses floues.

Originalité de la montagne sur la Terre. On ne connaissait il y a 40 ans, de manière limitée le reste du système solaire. Romans où sont décrits des paysages montagneux. L’exogéographie. Les paysages lunaires : montagnes avec des reliefs vertigineux. Tintin. Dessins datant de 1954. Il y a en fait des pentes plus douces. Reliefs monotones.

Sur Mars, “Olympus Mons” : 28 mille m. Référence : pas la mer. 2000 Km à grimper, avec une pente très douce. Tout type de montagnes. Montagnes isolées, en chaîne. Tous les cas de figure existent. Etendue des montagnes terrestres. Répartition des montagnes du globe.

Chaîne alpine de l’Afrique maghrébine. Alpes. Ensemble Himalaya Tibet. Chaînes d’Asie du sud-est. Indonésie. Agadir, séisme de 1960. Atlas. Ajouter les “Pyrénées”, la “Sierra More”, les “Carpathes”. Chaînes d’Iran et d’Afghanistan. Chaînes du Pakistan. Chaînes d’Ouest en Est. Largeur très variables. Fines ou épaisses (“Himalaya”). Intermédiaires : “Atlas”.

Les chaînes américaines. Largeurs très variables. Dans l’isthme de Panama, largeur étroite. Largeurs considérables. Dans l’ensemble de l’Ouest américain, nous avons les “Rocheuses”. Composées des “Basin & Ranges” et les “Cascades”. Orientation Nord-Sud.

Côté ouest de l’Amérique du Sud, côte d’Ivoire et Sud-Ouest de l’Afrique. Autour de la mer rouge, cote d’Inde. Reliefs moindre. Australie occidentale. Appalaches. Chaînes du Nord-Ouest.

Aussi, à l’intérieur des continents. “Oural”. Edifices isolées. Kilimanjaro près du Lac Victoria. La suite d’îles volcaniques du côté d’Hawaii. Sur la bordure occidentale de l’Océan pacifique. Edifices volcaniques : Japon, dans les péninsules de l’extrême Orient russe. Philippines. Près de la chaîne des “Andes”. Dans les Antilles/Caraïbes.

Les montagnes sous-marines. Au XIXe s, il y avait un corpus de croyances, toutes fausses. On croyait qu’au-delà de 200 m de profondeur, que les abysses étaient parfaitement lisses. Immenses plaines sous-marines qui devaient descendre à quelques milliers de m. La seule utilité était pratique. On imaginait que l’eau était parfaitement immobile. On s’imaginait que les fonds étaient abiotiques, sans vie. Cela aurait été dû à l’absence de lumière. Photosynthèse qui profiterait aux animaux. Elles ont été balayées. La première preuve : 1877. On a installé des câbles télégraphiques entre l’Europe et l’Amérique. Puis, dans le Pacifiques, dans les années 1900. Le fond de l’Océan présentait une montagne sous-marine. Techniques pas assez travaillées.

Morphologie très particulière. Ce sont des dorsales. Le rift, fossé au centre. Le fond de la mer est agité de courants importants. Ce ne sont pas que des courants zonaux. Ce sont aussi des courants méridiens. Ils passent de l’hémisphère nord et sud.

En 1977, la prétendue absence de vie s’est révélée fausse. Convexions de lave. Éruptions sous-marine importantes. Cortège d’animaux et de plantes dans le noir absolu.

Les montagnes terrestres sont soumises à la pluie, à la gèle, à la neige. Ces montagnes sont érodées. Érosion fluviale, éolienne. Différence majeure. On ne trouve pas de réseau fluvial. On peut classer les montagnes selon le type de leur genèse. Problème gigantesque. Avoir avant quelques notions. Montagnes qui ont comme origine le volcanisme. Deus masses continentales. Classement par zone climatique. Montagnes tropicales, intertropicales. Montagnes tempérées, celles des régions froides. Différences. On peut les classer par type de roches. Pas la même roche : basalte, schiste, etc.

Notion essentielle, lente à assimiler. Articulation du cours : trois thèmes essentiels. Il existe plusieurs explications possibles. Il y a des points de vue différents. La première, dans l’ordre de facilité de compréhension, est structurale. C’est l’ensemble des éléments majeurs constitutifs d’un objet. On essaie de voir l’essentiel. La structure d’un exposé, ce sont les lignes directrices. En géomorphologie, c’est la compréhension des montagnes par la nature des roches et leur agencement. Ces roches sont-elles plissées, voûtées. Discipline de lecture de la montagne. Aide des géologues. Carte topographique. Moyen Atlas marocain : schiste et marne. Morphologie dont la base est la structure. Érosions différentielles. Bon support géologique. Exemples. Morphologie structurale des Alpes françaises. Échelle très précise. Excellentes cartes géologiques. Le Jura français : thèses, Chabot. Confrontation des deux types de carte. Dans le “Sri Lanka”, bonne couverture géologique. Absence de carte géologique. Essayer de confronter les quelques éléments géologiques. Couvert forestier gigantesque. Comment contourner le problème ?

La géomorphologie climatique. Elle peut aussi être une géomorphologie dynamique. C’est trompeur. Auguste Conte ( ?) : « philosophie positive ». Action du climat sur les reliefs. Relief de montagne. Supposons qu’elle soit composée de calcaire. Elle subit des climats différents : désertique, froid, tempéré, etc. Vont-elles évoluer de la même façon. Preuve immédiate. Vallées glaciaires. Cirques. Morphologie glaciaire. Précipitations. Pas question de neige ou de glace. Dissolution de la roche. Calcaire : roche soluble. Attaque chimique. Le calcaire se transforme en montagne rouge. En milieu désertique, essentiellement attaque du vent. Formes spéciales. Trois structures différentes. Objet de la géomorphologie climatique. Elle est plus compliquée qu’il en paraît. Les climats que nous connaissons qui sont zonaux. Il y a des héritages. En climat tempéré, montagnes qui ont connu autrefois des climats tropicaux.

Les climats ont changé. Ère quaternaire. A l’époque tertiaire, tout le globe était chaud. Phénomène en plus : continents qui changent. Déplacement de 9000 Km pour l’Inde. Héritages. Impression des climats actuels sur les reliefs. Que va-t-il rester ?

La dernière est plus difficile à comprendre. C’est la conception cyclique. Le géographe M. Davis, 1887. Dans un climat tempéré. Quel va être le paysage de la montagne. Il peut y avoir plusieurs paysages différents. Le premier épisode est le stade de jeunesse. Pentes fortes. Versants forts. Cascades et torrents. Par la suite, la montagne s’arrondit. C’est la maturité. Puis, le stade de vieillesse, après des centaines de millions d’années. Enfin, le stade de sénilité. C’est une pénéplaine. Presque une plaine. Montagne volcanique sou climat tropical. Mêmes étapes. Il y a une infinité de possibilités. Avantage des montagnes : rajeunissement quand collision.

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