Ulysses Saloff-Coste

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L’histoire de la langue grecque

lundi 10 octobre 2005, par Ulysses Saloff-Coste


L’histoire de la langue grecque n’est pas achevée. Sources archéologiques. On peut s’aider des langues. Les indo-européens, grosse peuplade, située aux alentours de l’Ukraine. Non confirmé. Ils ont déferlés sur l’Inde. Cela s’est passé aux alentours du IIIe millénaire av. La naissance du Grec serait autour du II e m. rencontre de peuplades locales. On connaît les dialectes, retrouvés dans les poteries, dans les textes littéraires, sur des tablettes. Le premier contact a formé la langue achéenne. Le dialecte achéen. Autour de 1500 av, contacts avec la civilisation minoenne. Minos, roi de Crète. On l’appelle aussi civilisation égéenne. Elle ne parlait pas le Grec. Elle parlait une langue différente. C’était une langue syllabique. Ce n’était pas une langue alphabétique. Un symbole correpondait à une syllabe. C’est le linéaire B. Il est resté indéchiffré jusqu’en 1952. Deux anglais : John Chaduick et Michael Ventris. Il existe un linéaire 1, encore indéchiffré. Il n’est pas d’origine indo-européenne. 90 symboles, langue de comptable, pour les palais minoens. L’oral prédominait. On utilisait la langue que pour noter ce qu’on ne peut pas retenir par la mémoire. C’était une langue utilitaire. L’ironie est que ces tablettes ont été conservées grâce à l’incendie des palais. On peut lire les derniers fragments. Destructions aux alentours de 1400 av. Cette civilisation va aller prendre Troie, 1200 av. La Troie 7. Schliemann. Il a retrouvé des ruines d’une cité, assimilée avec celle de l’Iliade. La question homérique. Fondations véritables. Destruction par la guerre. La cité est située dans un endroit stratégique pour le commerce.

Le dialecte achéen ne va rester actif que dans deux endroits : en Arcadie, le dialecte arcadien et cyprien ou arcado-cypriote. Le deuxième est le plus connu : celui ionien-attique. Il a cours notamment aux alentours de la côte d’Asie mineure. Éphèse et Milet. Le dialecte se parle aussi dans les îles du Nord de la mer Egée, sauf à Lesbos. L’Eubée. On parlait l’ionien, cette fois attique, à Athènes (Attique, région d’Athènes). Ensuite, il y a l’Eolien, au nord de la Grèce, dans la Thessalie. Juste en dessous, en Béotie. Ile de Lesbos ; lesbienne, de Lesbienne. Le dorien. Autour de Sparte. Péloponnèse. Patrie sauvage, guerrière. On le parle aussi en Crète. Enfin, les parlers nord occidentaux. Ils sont au nord-ouest. Sous la Macédoine.

Une langue vit. Les dialectes nous permet de connaître l’histoire. Qalassa est dûe au peuple des Pélasge. Ils ne devaient pas bien connaître le nom mer. Emprunt. Pas de contact divers. Labupinqoj , avec un suffixe d’origine crétoise. Les dialectes sont un peu comme nos patois. On les retrouve dans la littérature. Ils coexistent jusqu’à la Grèce classique. A l’intérieur.

L’Eolien était à Lesbos, dans la patrie de Sappho. Cette dernière et Alcée, aux alentours du VIIe, VIe s, invention de la poésie lyrique personnelle. Sappho décrit dans un poème, la femme amoureuse, dont le teint change de couleur en même temps que ses émotions. Il a laissé des traces, jusqu’à notre Racine. « Je le vis, je rougis à sa vue ». Écriture en Eolien. Mais, quand d’autres ont voulu imiter, ils n’ont pas pu ne pas reprendre le dialecte éolien. Les dialectes survivent dans la littérature. La personne impose en même temps son dialecte. Le dorien est utilisé pour un parler rustre, dans les comédies d’Aristophane. La poésie chorale était avant tout d’origine spartiate, aussi écrite en dorien. Quand Pindare reprend la tradition de cette poésie, il s’est senti obligé de la reprendre en dorien. Ce n’est pas anodin. Bien repérer dans le texte.

Pour le dorien attique, on pense à Homère. On peut penser qu’il est originaire des côtes asiatiques de la Grèce, près de Milet, etc. Petits changements. (Hmhrh pour (Hmhpa. Le pays a été complètement envahi par les Macédoniens. Il faut trouver une langue commune pour civiliser les peuples. Cette langue va être appelée la koinh glwtta. Unification finale. Cette langue parlée par Alexandre et que parleront Polybe, Lucien. Grande descendance. Grec byzantin plus tard.

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