Ulysses Saloff-Coste

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Dagobert

lundi 17 octobre 2005, par Ulysses Saloff-Coste


Attention : il s’agit ici d’un exposé d’un étudiant. Ce n’est pas un cours d’un professeur. Des coquilles peuvent subsister dues à mon inattention ou à celle de son auteur.

On ne sait pas si Frédégaire a vécu. Il est favorable à Pépin. C’est « vive Pépin ». Il écrit vers 660-670. Contexte historique. Clovis, † 511. Partage du royaume entre les enfants. Clotaire récupère tout. Partage des quatre fils. Le dernier a un fils qui s’appelle Clotaire. Son fils : Chilpéric. Son petit-fils : Clotaire II (pour le moment) ; descendant : Dagobert. Promotion de Frédégonde. Vendetta entre Brunehaut, fille de roi et Frédégonde, esclave. Pas le même statut. Le bon et le mauvais roi. Dagobert est d’abord présenté comme un très bon roi. Par la suite, il tue, quitte sa femme ; il est méchant.

Quand il arrive à Paris, il change. Il n’y a plus Arnoul. Il a quitté ses conseillers : Arnoul et Pépin. Quand il n’y a plus Pépin, il devient méchant. Pépin le garde dans le bon chemin. Il va siéger à Paris. Il s’installe en Bourgogne. Tournée en Bourgogne. Roi qui est en grande majorité itinérant. Brave allemand s’amuse à faire les itinéraires de Charlemagne : 50 mille Km. Il marche tout le temps. Le courrier est inventé par Louis XI. Charlemagne, à partir de 800, reste à Aix. Décomposition de l’Empire. Il bouge moins. Clotaire II avait tout le royaume. Quand on a des provinces divisées, habitude que les Grands gouvernent avec lui. Le roi donne des cadeaux aux conseillers. Habitude d’avoir leur roi. Horreur à l’idée d’avoir un roi lointain. En 613, roi de Neustrie. Envoi de son fils comme roi d’Austrasie. Il gouverne, sous la direction de Pépin. Les grands évêques sont de grande famille. En 619, mort de Clotaire II. Il y a des réticences. Roi de l’Est, en particulier en Neustrie et en Bourgogne. Tournée en Bourgogne pour vérifier que la Bourgogne lui obéit. Le roi a trois pouvoirs : la justice, la guerre, les finances (argent). Il rend la justice avec les leudes, grands aristocrates qui sont les plus proches du roi. Ils reçoivent des cadeaux et en donnent. Serment au roi, d’amitié et de fidélité. Le roi a des épouses. Pour le moment, il en a une seule. Mais, il la vire. Il fait tuer Brodulf. Il épouse une esclave. Danger avec une grande aristocrate.

Pour la justice, pauvres. Ce sont ceux qui ne sont pas des aristocrates. Ils peuvent être riches. On aurait dit les roturiers plus tard. Il juge parmi les grands. Pas de corruption ou de faveur personnelle. S’enchaîne l’assassinat. Crainte de la venue. Justice ? Il arrive au pouvoir, mais tout le monde n’est pas convaincu. Il veut surtout voir ceux qui ont de l’influence. Certains ne voulaient pas de Dagobert. Il règle leur compte à ses opposants. Il fait tuer l’homme d’un peuple qui lui était opposé. Il ne renvoie pas sa femme par sa bonne volonté. Il la renvoie par politique. Deuxième fils : Caribert. Fils d’une autre femme. Cette autre femme est dans le camp de Brodulf. Le demi-frère qui est tout petit est le neveu. Liquidation d’un camp. Il règne et il liquide ceux qu’il n’aime pas. Des neveux jeunes, que l’on tue. Confiscation du pouvoir. Pépin le Bref, son frère part au couvent. Disparition lente de Caribert, frère de Dagobert.

« avis de Pépin ». Dagobert, petit, arrivé en Neustrie. Maire du palais à l’origine, celui qui centralisait les revenus des grands domaines du roi. Les terres lui rapportent des redevances, des récoltes qui sont vendues. Mais au palais qui centralise tous les revenus du palais. Matériel envoyé ? Les maires ont jusqu’à Dagobert, été des gens de modeste origine. Puis, aristocrates qui ont le pouvoir. Pépin gouverne à la place de Dagobert. Il est aussi le précepteur de Dagobert. Il passe toute son enfance avec Pépin I. Gouvernement qui plait à l’auteur. La mentalité de Dagobert quand il a 19 ans : « marre de Pépin ». L’aristocratie prend beaucoup de place. Les aristocrates gouvernent. Quand le père meurt, frapper à grand coup. D’abord, il met Arnoul à la retraite. Arnoul a dit : je me retire. Autre version : contraint et forcé. Il quitte l’Austrasie. Il va en Neustrie. Il sent qu’il sera un roi tout neuf. Il va pouvoir gouverner comme il l’entend, librement. Plus d’Arnoul. Je gouverne comme je veux.

Pépin est dans une situation délicate. Dagobert est à Paris, comme Pépin. Il se méfie de Pépin. Dagobert gouverne seul. Austrasiens, ennemis de Pépin, excitent Dagobert. Il fait le dos rond. Il laisse Dagobert gouverner. Dagobert meurt avant Pépin. Il semble qu’il n’a pas été assassiné.

« Il oublia toute la justice », « nouveaux trésors ». Il oublie la justice. Dagobert a beaucoup tué, mais à bon escient. Il est devenu avide des biens des leudes. Réflexion : Grands qui ont augmenté leur pouvoir et leur richesse. Tous ces Grands sont envoyés dans des procès. Il prend les devants. Trahison par encore commise. Il confisque leurs biens. Les Grands sont affolés. Dagobert joue les petits Machiavel. Diviser le royaume. Les leudes sont trop puissants ; liquidation massive. Il sent qu’il manque d’argent. Faire payer un tribut avec la guerre. Cela ne suffit pas. Augmenter le trésor, donc renforcement de sa puissance. Dans les leudes, problèmes. Fatalement, ecclésiastiques. Par conséquent, l’Eglise trouve que Dagobert est épouvantable. Mal de lui.

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