Ulysses Saloff-Coste

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La religion grecque

lundi 24 octobre 2005, par Ulysses Saloff-Coste


La religion grecque est polythéiste. De nombreux dieux. Une infinité de Dieux. C’est une religion adogmatique et non révélée. Il n’y a pas de corpus défini. Les Grecs sont plus attentifs aux gestes religieux. Il n’y a pas de texte révélant la foi.

Syncrétisme. Eléments très particuliers aux Grecs. La théorie de Georges Dumézil. Rapprochements à faire entre les religions. Trois grandes fonctions. La fonction nourricière. Militaire, guerrière. Fonction de commandement et de souveraineté. Archéologie. Nécropoles, sanctuaires. La statuaire est source de renseignements. Lois sacrées. Textes de chaque cité. Calendriers des fêtes. La poésie et la philosophie. Ce qui caractérise les dieux des Grecs, ce qui les différencie de ceux postérieurs, dieux immortels mais pas éternels. Ils ont été créés. Il ne sont ni omniscients, ni omnipotents. Ils peuvent et savent beaucoup de choses, mais ils ne savent pas tout.

Ce qui est honoré c’est un des aspects de Zeus. Précision de Zeus. Epithète qui précise la fonction, l’origine du Dieu. Zeus, par exemple tonant, père, hospitalier, bienveillant, sauveur. Même chose avec les déesses. Les nymphes.

Communication avec les Dieux. Personnes redoutables. Relation de crainte. Il faut se concilier avec les divinités. La distance entre les Dieux et les hommes. Limite entre le profane et le sacré. Ce que nous appelons ce qui est sacré correspond à ce que les Grecs ont apporté. « Hieron », ce qui est investi temproairement par une notion sacrée. Consacrer l’autel. « Hagion », positif/négatif, sacré. « Hosios », ce qui observe les rêglements. Un agneau qui naît avec cinq pattes devient sacré : maléfique ou bénéfique. « ternenos ». « Bomos », autel de sacrifice. Pièce centrale : « naos », avec une statue de la divinité. Anti-chambre, « pronaos », devant le « naos ». Derrière il peut y avoir une arrière-boutique. Deux sortes de statues. Celles façonnées par un artiste. « algama », statues dites découvertes.

Le notion de pureté. « catharos ». Accouchement, sexualité. Il faut éloigner le plus possible toutes ces sources d’impureté. La souillure, « miasma ». Le meurtre. Apparition du « loimos », contagion. Expansion de la souillure à l’ensemble de la communauté. Epidémie. Stérilité de la terre. Naissances monstrueuses. Menace du groupe.

Chrysélis. Voir Iliade. Œdipe Roi de Sophocle. Un devin explique que le loimos vient d’un crime accompli contre le roi précédent : Laios. Recherche du criminel : lui même. Purifications. On a recour au système du « pharmakos ». Investir un individu de toutes les fautes de la société.

La prière, debout, les mains levées. Pour attirer l’attention des divinités. On commence toujours par appeler la divinité, pour ne pas se tromper. On se présente. On dit pourquoi on se prie. Promesse d’offrande ou de fondation d’un sanctuaire. Juratoire. Offrandes liquides. Libations, « sponde ». Les sacrifices sanglants. Le plus courant est la « thusia ». Occasion de manger de la viande. Pas de consommation si pas sacrifié. Partager, se mettre à table avec la divinité. Acte solennel et collectif. Intervention d’un groupe. Concession. Parfum. On le promène. On arrive devant l’autel. Il faut consacrer l’animal. Il faut qu’il soit conforme au rêglement. Jour donné. On lance des brains d’orge sur l’animal. On verse de l’eau. Assomeur de bœuf, « boutopos ». Grand coup du revers el hache, « pelekus ». On lui relève le museau. On lui tranche la gorge. Sang jaillisse vers le ciel. Plainte. Signal aux dieux d’une bonne nouvelle. Partage entre les dieux et les hommes. Partage des bouchers. On extrait les entrailles. Les viscères nobles : poumon, foi, etc. Parts égales. Divinités uraniennes. Les divinités de la mort. Chtonien. On penche l’animal vers une fosse. L’animal est consommé par le feu.

Signes des Dieux vers les hommes. Les naissances monstrueuses. Interprétation par la divination. Interprétation du vol des oiseaux. La foudre tombe. Le mouton a cin pattes. Une excroissance du lobe. Divination par les flammes. Pyromancie. L’épiphanie. Terreur sacrée. Plus ou moin lumineux. Voix terrifiante.

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