Ulysses Saloff-Coste

Accueil du site > 05. Thèmes > Culture > Conscience

Conscience

mercredi 30 novembre 2005, par Ulysses Saloff-Coste


La conscience échappe à la connaissance. Le mot nous parle. Il nous est familier. On peut lancer quelques pistes. Parler du contraire : de la non conscience. Aimer, affaire de conscience. Synonyme de percevoir. Quand on aime pas quelqu’un, on ne le voit pas. Projection sur la personne. La personne nous apparaît dans une altérité. Alors, de l’amour peut avoir lieu. Dans l’expérience de la création, être en conscience. Conscience avec l’expérience de l’écriture. Idée. On reconnaît un écrivain qui écrit des idées. Il n’écrit alors que ce qu’il sait. Conscience ouverte et très large. Inconscience, histoire d’accueil. Agir est aussi une question de conscience. En éveil, action de façon naturelle. Principes, idées sur l’action, quel est l’usage. Si on voit un être humain en détresse, alors on pose un acte avec la conscience. Acte juste qui est spontané. On ne le prépare. Si on ne perçoit pas, alors inaction. En fait, il ne faut rien du tout. Difficile d’accéder à cette simplicité. Tracer des pistes. La conscience est peut-être la clef de tout. Une hypothèse. La conscience est une affaire de liberté. En quoi consiste-t-elle ? Qu’est-ce que la conscience ? Comment cerner la réalité ? Le niveau de conscience ne s’accroit pas le savoir. La connaissance. L’expérience non plus. Il y a des enfants dont la conscience est importante. Ce n’est pas une affaire de théorie. Pas de désignation de la conscience, mais d’une personne. La cosncience est ce qui fait être. En réalité pas de définition. La conscience n’est aucune chose, mais rien n’est sans la conscience.

Pouvoir de faire être. La question de la conscience est de savoir quand est-ce que l’on fait être. C’esrt plutôt laisser être. Pouvoir humain de faire ne pas être. Mendiant. Je peux la faire être en la regardant. Problème dans le monde : misère, pauvreté. On peut faire être cela dans la conscience. Ce n’est pas une question de savoir. Mais, ce n’est pas une conscience pour autant. Si on regarde le mendiant, tout en tentant de nier son existence, on ressent alors de l’inconfort, douleur, etc. On l’accueille ou on refuse. Peut-on réduire cet être à une conscience. Réduction à un être d’inconfort. Pourtant c’est un être qui peut créer un échange. Derrière, il y a la problématique de la souffrance par rapport à un choix très précis. Dire oui ou non. Excellente raison : logique animale. Principe naturel : soulagement de la tension. Survie de l’individu est assurée. Ce principe permet-il l’accomplissement ? Il y a un saut à faire. Chez Freud, il n’y a pas de libération de la pulsion. Possibilité de sortir de la logique. Discipline quotidienne. Repérer le réflexe de soulagement de la conscience. Découvrir l’espace de liberté. Accepter l’inconfort. Traversée, mais conscience. On se dit oui à soi même. On sent de l’énergie qui arrive.

On supprime une position défensive. La réalité : désir. C’est qui met en acte de manière spontanée. Ma réalité est ce qui me dispose à agir. Depuis le début, on ne fait que parler de corps. Acte, corps agit. Pourquoi sommes-nous tendus ? Logique de libération de la tension. Lâcher prise, se détendre, faire disparaître à cette logique. Libération quand possibilité de l’existence de la tension. Alors, les problèmes disparaissent et il y a une vie en acte. Justesse qui donne une impression d’ajustement. Forme vivante. Don et contre don. Ce sont des moments privilégiés. Il y a une possibilité d’accueillir la dimension charnelle. Accès à la libre activité. Accroissement du champ de conscience. Besoin planétaire mais nous en sommes responsables. Notre responsabilité n’est pas d’éveiller la conscience avec du savoir. Ce qui compte c’est d’incarner la conscience. L’idéologie : plaquer une idée sur du réel. Suppression de personnes qui sortent de l’idéologie. Idéologie marxiste plus juste que celle nazie. Mais, mêmes erreurs à la fin. La spontanéité de ma vérité intérieure va s’exprimer. Il y a une impression d’ajustement. Trouver la parole ou le geste juste, alors nous sommes dans une spontanéité et créatrice. Moment vécu en dehors de la dimension de tension. Confidences d’un ami, cela peut troubler, alors on tente d’en sortir. Ou, accepter que l’on se sent pas bien. Manière de vivre qui est fondée sur la conscience.

La parole est créatrice. C’est par la parole que Dieu a créé le monde. Dimension créatrice. Usage profane de la parole. C’est pas essence, sacré. Si elle touche, c’est plus que l’expressions d’idées. Ce n’est pas appropriable. Cela naît du moment. L’acte juste est toujours incarné. Dimension de vérité. Unité entre celui qui parle et le réel dont il est question. Définition de la vérité : triple relation entre les personnes. Ajustement ne peut être fixé. Vécu par une présence à la situation. Ce n’est pas le mental.

Discernement. Auto envoutement. Inspiration. Spiritualité : mot dans lequel on peut mettre n’importe quoi. Le discernement est difficile. Il y a des moments où on se croit dans la justesse, en se trompant. Ne pas hésiter à agir. Le discernement grandit quand on se trome, que l’on se met à comprendre. Mécanismes de notre enfance. Les laisser se manifester. Emergence des conditionnements qui peuvent être réduites aux différentes formes du soulagement de la confiance.

Répondre à cet article


Suivre la vie du site RSS 2.0 | Plan du site | Espace privé | SPIP | squelette