Ulysses Saloff-Coste

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Le gouvernement de l’Empire

vendredi 13 janvier 2006, par Ulysses Saloff-Coste


L’investiture impériale

Sous les règnes des antonins, l’Empereur est choisi par son prédécesseur sauf pour Nerva, choisi par les assassins de Domitien. Flou de l’adoption de Hadrien. Le principe de l’adoption du successeur est un principe courant au IIe s.

Le principe popularisé par les dirigeants du régime est le choix du meilleur. L’ « optimus princeps », le meilleur prince. Bien souvent, le choix peut se faire dans un milieu restreint, dans une parenté élargie. Liens qui se resserrent entre le Prince et le futur adopté.

L’empereur a besoin d’une triple reconnaissance : celle de l’armée qui l’acclame. Si c’est à Rome, c’est la garde impériale. Pour Hadrien, c’est l’armée d’Orient. Reconnaissance du Sénat qui vote un ou plusieurs décrets, le « senatus consulte », proposant au « populus romanus » de conférer au Prince ses pouvoirs. Le Sénat se réunit et vote le(s) décret(s). En théorie tout citoyen peut participer. Le peuple est réuni en assemblée, les comices. Confirmation du vote du Sénat.

Le régime du principat s’inscrit dans le cadre de la cité et dans les institutions de la cité. Triple composante à l’origine même de l’investiture impériale. Quels sont les pouvoirs du Prince ?

D’abord, partons de la titulature impériale. L’empereur, le « princeps », le premier des citoyens. Il est « Imperator Caesar Augustus ». Par ailleurs, tout empereur est citoyen romain de naissance. Il est aussi membre de l’ordre sénatorial. En tant que citoyen romain, il a une dénomination propre au citoyen. « Tria nomina » de naissance. Combinaison entre les noms. Caesar sert de gentilice. Référence à Jules César. Octavien (27 av à 14 ap). « augere », surcroît de puissance offert par les Dieux.

Titre de victoires. Trajan dit Germanicus. Hadrien a pris le titre de victoires. Allusions aux victoires remportées par des généraux. « Pater patriae », Père de la Patrie. Famille intégrant des habitants de l’Empire.

Le Prince dispose de l’ « imperium » qui est le pouvoir de mettre en ordre, d’organiser. C’est un pouvoir qui vient des Dieux. Le détenteur de l’imperium. Jupiter délègue une part de l’imperium à l’empereur. Dans les faits, c’est un pouvoir de commandement. Le Sénat propose que soit remis au Prince l’ « imperium ». A Rome, le Prince est le seul pouvant exercer l’ « imperium » et à se présenter avec tous les attributs à l’intérieur de l’enceinte sacré de Rome : le « pomerium ». Se présenter en armes.

L’autres pouvoir est la puissance tribunicienne. « Tribunicia potestas ». C’est un pouvoir qui est identique à celui des tribuns de la Plèbe. Le Prince devient le protecteur de la Plèbe. La Plèbe n’est pas identique au peuple. C’est le peuple de Rome à l’exception de ceux qui sont membres de l’ordre sénatorial. Exception des membres sénatoriaux de l’ordre équestre. En tant que détenteur de la puissance tribunicienne, protecteur attitré de cette catégorie de la population. Droit de veto qui lui permet de s’opposer à toute décision qu’un magistrat voudrait prendre et qui serait jugé contraire aux intérêts de la Plèbe. Les tribuns sont maintenus. Tous les ans, dix tribuns sont élus. Ils ont perdu leur pouvoir. Election continue. Les tribuns entraient en fonction le 10 décembre. Dans le souci de conserver une façade républicaine au régime, la puissance tribunicienne est remise au Prince pour un an. Renouvelée chaque année.

L’empereur est aussi « pontifex maximus », grand pontife. C’est le chef du collège des pontifes. La vie religieuse y est décidée. Le calendrier religieux de la cité est fixé. Le Prince contrôle la vie religieuse de la cité. On peut dire que le grand pontife supervise une bonne partie de la vie religieuse à l’Empire. Pas seulement à Rome.

L’empereur est revêtu, non pas d’un pouvoir, mais d’une notion morale, de l’ « auctoritas » morale et religieuse. Le terme dérive aussi du verbe « augere ». Supériorité par rapport aux autres citoyens.

Pas de costume impérial déterminé. L’empereur modifie sa tenue selon les fonctions qu’il exerce. Si c’est en personnage civil, comme juge, il se présente vêtu de la toge. Il ne siège pas sur un trône. Comme un magistrat, il siège sur un siège curule. Tabouret avec des pieds croisés. En chef de guerre, il apparaît en tenue militaire, revêtu d’une cuirasse avec une cape courte. Enfin, en grand pontife, empereur portant une toge avec sa tête voilée, « capite velato ». Pas de vêtement impérial particulier. Evolution des tenues en fonction du rôle de l’empereur. L’empereur est régulièrement présenté en héros antique à l’égal des dieux. Nudité qui le place à la hauteur des dieux. @

Empire pas complétement un empire constitutionnel. Forme de monarchie atypique. Pouvoir fort, mais il doit tenir compte d’instances, susceptibles de se transformer en contrepouvoir.

Extrait de Dion Cassius, auteur d’une histoire romaine. A propos du règne d’Auguste. « une véritable monarchie fut établie ». « les romains détestent tellement le mot de monarchie qu’ils d’appeler leur chef roi ou tyran ». L’empereur est « imperator », mais a aussi d’autres pouvoirs, étudiés plus haut. Pouvoirs qui existaient à l’époque républicaine. Monarchie déguisée. Mais plus personne n’est dupe. Extrait du rhéteur Dion de Pruse, auteur de discours sur la royauté.

Le « consilium principis », le conseil du Prince. Exercice du pouvoir se fait de manière privilégiée depuis Rome. Centre de la Terre habitée. L’Empire s’étendait sur les terres les plus intéressantes. Berceau de la culture pour eux. « oikoumene ». A Rome, le Prince est entouré d’une cour, différente de celle de Louis XIV. « Aula Caesaris », la Cour de César. Communication entre le Prince et les citoyens. Chaque matin, rituel de la « salutatio ». On le salue. Rite fort ancien. Chevaliers, sénateurs et de simples citoyens. L’empereur est entouré de « amici » appelés à ses côtés selon les problèmes à traiter. L’empereur est accompagné par un certain nombre d’ « amici » pendant les voyages. Ils prennent le nom de « comites ». Au départ, conseil informel. Progressivement, une structuration se fixe sous Hadrien.

Titre sous son règne de « consiliarius ». L’apparition de ce titre est le signe d’une évolution du conseil dans sa nature même. Acquisition d’un caractère institutionnel. Grande stabilité. Les conseillers sont admis pour délibérer, donner leur avis au Prince, dont leur nomination dépend du Prince. Ce sont les conseillers à titre personnel. Gens dont la fonction est d’être conseiller et d’autres sont amici. Appel sur une affaire bien précise. Les conseillers « ex officio », par exemple les préfets du Prétoire, les secrétaires palatins, etc. Conseilleurs à titre personnel ou « ex officio ». Compétences illimitées. De plus en plus, à partir du règne de Trajan, assistance dans les fonctions judiciaires. Aide à rendre la justice. On compte un certain nombre de juristes. La mission essentielle est d’aider le Prince à rendre la justice. Aide dans son rôle de législateur ou rôle normatif. Légiférer. Au sein du conseil, le Prince dirige le débat. Les conseillers peuvent voter, soit par écrit en le motivant, soit des votes oraux. De toute façon, quelque soit le résultat, la décision finale est prise par le Prince.

La tâche du Prince est lourde parce qu’il doit accorder des audiences. Il se présente comme un concitoyen, quelqu’un à qui on peut accéder. Juger, légiférer. Il lui faut organise, ou perfectionner l’administration de l’Empire et être en relation permanente avec les administrateurs. Mener des expéditions. Le bon roi doit savoir bien s’entourer et déléguer.

A côté du conseil, il y a les secrétaires palatins ou bureaux de la chancellerie. La mise en œuvre des décisions revient à ces bureaux. Donner forme aux décisions et diffusions dans tout l’Empire et ils veillent à leur bonne application. Pas d’énumération totale. Parmi les grands bureaux, on distingue le bureau des enquêtes judiciaires qui a un personnage : « a cognitionibus ». Les « cognitiones », les enquêtes judiciaires. Préparer les dossiers qui vont être étudiés par l’empereur. Privilège des citoyens romains peuvent être jugés par l’empereur romain. Exemple de Saint Paul qui fait état de sa citoyenneté quand il est arrêté.

Le bureau des requêtes : « a libellis ». Toute personne dans l’Empire peut adresser une requête à l’empereur. Tout un service gère les libelles qui arrivent au Palatin.

Le service de la correspondance officielle du Prince : « ab epistulis ». il y a même une partie qui s’occupe de la correspondance latine et l’autre pour le Grec. Suétone a travaillé pour la partie latine, avant qu’il ne tombe dans la disgrâce.

Le bureau des comptes : « a rationibus ».

Au début, le Prince ne gouverne pas seul. Il y a le peuple, réuni dans les comices (un comice, comme un apogée). Il y a le Sénat qui vote des décrets. Possibilité d’énoncer un Edit. Progressivement, à la fin du II e s, les mentalités changent. On considère le Prince comme la source principale de la loi. Evolution effective au début du IIIe s. Juriste : Ulpien, de la dynastie des Sévères, qui nous dit : « ce qui plait au Prince à force de lois ». Les habitants adhèrent de plus en plus au principat. Les autres instances ne sont pas totalement écartées. Voter des « senatus consulte », des décrets.

Globalement, les décisions impériales sont appelées constitutions. Elles peuvent prendre plusieurs formes. Des édits, du « edictum » de « dicere », dire. Le prince répond aux requêtes par les rescrits impériaux. On en a retrouvé : soit le Prince soigne la réponse et il fait rédiger une véritable lettre qui porte sa réponse. C’est la forme la plus élaborée. Soit, la répons est griffonnée au bas de la requête. Les rescrits font jurisprudences. Service de courrier : « vehiculatio ». Le service repose sur les cités, sur le dos des notables municipaux. Gîtes, étapes. Relais. Système de courrier. Transmettre le courrier.

Décret. Autre chose que ceux du Sénat. Autre forme de décision impériale, les « mandata », les instructions données par le Prince. Discours du Prince au Sénat. Quand le discours contient des décisions, alors elles sont prises en compte et appliquées.

Rome, capitale de la terre habitée

Le centre de l’Empire est Rome. Le « caput mondi », la tête du monde. Alexandrie. Marc-Antoine s’y est réfugié. Alexandrie aurait pu devenir le nouveau centre de l’Empire. Rome est la ville où l’empereur est investie de ses pouvoirs.

C’est une mégapole. Megalopolis. Elle compte d’un million d’habitants. Elle est de très loin la plus grosse ville connue à cette époque. Lieu de brassage sociale. Ville très cosmopolite. On vient de partout.

On parle de la ville au 14 régions, quartiers. 1400 ha contre 7000 pour Paris. Charme de Rome : traversée à pied de Rome. Chaque région contient des quartiers ou « vici ». ils sont voués au culte impérial. Les dieux Lares. @

Le « pomerium » définit un espace sacré. Extensions successives. Extension uniquement selon les conquêtes extérieures. L’Empire doit s’étendre. Pas d’extension sous les premiers Antonins, même avec les conquêtes de Trajan. Restauration du bornage sous Hadrien. Interdits liés à l’enceinte. Seul l’empereur peut se présenter en arme dans le « pomerium ». On ne peut pas inhumer à l’intérieur. La colonne trajane est peut être une exception. Pas de connaissance exacte du tracé du « pomerium ». Les bûchers funéraires ont lieu dans le champ de mars, à l’extérieur.

Ordre public et administration

Obsession de l’ordre. Correspondance de Pline. Pour Rome, l’empereur dispose de 10 cohortes prétoriennes, casernéss au Nord-Est de la ville. Chaque cohorte compte 500 hommes. Deux préfets du prétoire qui font figure de vice-empereur. Affectation à la garde de l’empereur, des lieux publics. Palatin. Préfet de la ville, équivalent de “maire”. Sénateur au sommet de la carrière des honneurs. Aussi, fonction de préfet de police. Quatre cohortes urbaines (quatre fois 500 hommes) à son ordre. Police diurne (de jour). La police nocturne et la lutte contre les incendies sont assurées par le préfet des vigiles qui a 7 cohortes sous ses ordres, pour 14 régions. Les « equites singulares », création de Trajan pour renforcer les cohortes prétoriennes.

Assurer la protection et divertir. Les conditions de vie à Rome sont difficiles pour la majeur partie de la population. Entassements dans des « insulae ». Appartements. 46 mille immeubles au IVe s. Peu de Romains peuvent posséder une « domus », maison particulière. Toujours au IVe s, 1800 domi.

Assurer l’approvisionnement de la ville en denrées de premières nécessités. Blé, huile, eau. 200 mille distributions gratuites, chaque mois à des citoyens romains, habitants de la capitale. 5 « modii » (modius) distribués, 8 litres.

Le préfet de l’annone s’occupe de l’approvisionnement en blé et huile. Ce dernier est utilisé plus souvent : source d’éclairage, utilisés dans les lieux publics, etc.

Entretien du Tibre. Service avec un “curateur du Tibre”.

Curateur des eaux. Sources captées à des centaines de km. Apennins. Quelques aristocrates ont la chance d’avoir leur propre conduite d’eau. L’essentiel de l’eau arrive dans les lieux publics. Thermes, établissements de bains. Les thermes d’Agrippa. Frontin, curateur des eaux qui a écrit un ouvrage : traité administratif et destiné à exalter le pouvoir impérial.

Le peuple privé de ses prérogatives, doit être diverti. Amphithéâtre flavien, inauguré par Titien. Colisée car construit près d’une statue colossale de Néron. Le « ludus magnus » pour entraîner les gladiateurs.

Les courses de chars dans le « circus maximus », dans le sud de la capitale. Très vaste lieu de vaste. 300 mille spectateurs. Bon tiers de la population de la capitale. Les gens parient sur telle équipe. Pièces de théâtre pour un public plus cultivé.

Toute évènement de l’empereur donne lieu à des spectacles. Célébrations religieuses. Les consuls et les préteurs doivent organiser des spectacles. Pendant 123 jours, spectacles offerts par le pouvoir impérial avec la victoire dacique.

Les thermes sont des lieux de convivialités et de brassage social. Présence de bibliothèques et de salles de conférences. On pouvait discuter. Pas de parfaite moralité.

Les Romains aiment les jardins. Amoureux de la nature. Vieux forum romain. César et ses successeurs ont fait construire de nouveaux espaces de convivialité. César, le premier. Domitien. Nerva, forum du passage. Trajan fait construire son gigantesque centre.

Manifestation de la piété des romains est indispensable. Idée d’un contrat qui unit les hommes aux dieux. @

Hadrien fait reconstruire le Panthéon. Introduction du culte de la déesse « Roma ». Temple construit en l’honneur du divin Trajan. Seules nouvelles constructions.

Rome est de plus en plus la ville d’où tout part et vers où tout converge. C’est la ville monde. C’est un résumé de l’Empire à elle seule. C’est la ville modèle, celle que de plus en plus de cités cherchent à imiter. Domaine religieux. Capitole apparaît dans les villes : Jupiter, Junon et Minerve.

Le domaine politique. De plus en plus de cités calquent leurs promotions, avec l’évolution de leur statut municipal. Plus de magistrats, un conseil municipal et des assemblées du « populus » local.

Trajan quitte Rome à plusieurs reprises : Rhin ou Orient. Surtout sous Hadrien. Il quitte Rome, avec ses services. Idée que là où est l’empereur, là est le centre du pouvoir. L’empereur peut être amené à quitter la ville à cause d’évènements.

D’autres cités accueillent l’empereur avec des avantages de prestige, mais cela a un coût. Il fallait divertir.

Sénateurs et chevaliers, collaborateurs du Prince

Ce sont des viviers à fonctionnaires. L’ « ordo » est une catégorie spéciale de citoyens. Distinction du reste de la population ; droits et devoirs spécifiques. Innombrables tâches à accomplir. Assurer la défense des frontières. Garantir l’ordre public à l’intérieur même des frontières. Il faut administrer les provinces qui composent l’Empire. Y rendre la justice, en tirer des revenus. Y représenter le pouvoir impérial. Honorer la personne de l’empereur. Surveiller la gestion des cités qui composent les provinces. Mosaïque de provinces. Surveiller la gestion des cités. Administrateurs soient une courroie de transmission entre Rome et la périphérie de l’Empire.

L’ordre sénatorial regroupe les membres du Sénat et leur famille : fils, femmes et filles. Puiser dans cette élite des cadres pour l’Empire. Il faut être ingénu (naissance libre), depuis plus de trois générations. Etre citoyen romain. Il faut posséder une fortune minimale de un million de sesterces. Il ne faut s’adonner à des métiers dégradants, comme le théâtre, prostitution et le commerce. Tous les enfants d’un sénateur, nés de juste noce, pas les bâtards.

L’ordre sénatorial doit être enrichi. Renouveler les effectifs. L’empereur peut faire entrer des citoyens dans le Sénat ou juste dans l’ordre. Deux manières : concéder à un citoyen qui remplit les conditions énumérées, le droit de porter le « laticlave », large bande d’étoffe de couleur pourpre. Signe de reconnaissance. Entrée dans le Sénat lui-même : « adlectio ». La plupart des membres de l’ordre sénatorial passent par le Sénat.

La carrière sénatoriale alterne des magistratures, charge élective, gratuite, collégiale et limitée à un an en général. D’autre part, fonctions données par le Prince. Fonctions civiles et militaires. Des charges sacerdotales sont réservées aux sénateurs. Monopole sur ces charges par les sénateurs.

Prenons un jeune, membre de l’ordre sénatorial. Assistance d’un magistrat pour s’initier à l’administration. Il va pendant un an exercer un service militaire (exception pour la durée avec Trajan : 10 ans). Il assiste le légat de Légion. La questure qui est la première magistrature, gérée à Rome ou dans une province sénatoriale. A l’issue de l’année, le jeune devient sénateur. Puis, il a le choix soit entre l’édilité, magistrature qui consiste à superviser la ville. Soit il devient tribun de la Plèbe. Après, magistrature supérieure. La Préture, un préteur (différent des prêts d’argent). Caractère judiciaire. Différentes fonctions , pour un ancien préteur. Commandement d’une légion : légat de Légion. Gouvernement d’une province. Le consulat, minimum 32 ans. Magistrature suprême. Beaucoup de missions de représentations. Organiser des spectacles. Deux consuls entrent en charge en début d’année, dits éponymes.

Le monde des chevaliers romains. L’ordre équestre réunissait ceux des citoyens qui avaient une fortune suffisante pour servir dans la cavalerie. Origine militaire de l’ordre. Notables municipaux qui ont pu entrer dans l’ordre. Equipement d’origine coûte. Par la suite, élargissement des membres. Vivier de fonctionnaires sous l’Empire. Contrairement au premier ordre, ce n’est pas un ordre héréditaire. On ne peut que devenir chevalier romain. Exclusivement par l’empereur, on peut devenir chevalier. Réunion de conditions. Être de naissance libre, citoyen romain. Avoir une fortune minimale de 400 mille sesterces.

Le chevalier romain accomplit les milices équestres. Plusieurs postes de commandement. Des chevaliers à partir d’Hadrien peuvent passer cette étape et devenir [ou] avocat du fisc. Les préfectures, préfet. Préfecture de l’annone (ravitaillement). Approvisionnement uniquement de Rome. Plus tard, en blé et en huile. Statut particulier de l’Egypte : préfet d’Egypte. Préfet du prétoire, prérogatives judiciaires.

Administration des provinces de l’Empire

En 96, 34 provinces. Dacie, Arabie qui viennent s’ajouter. Distinction entre les provinces impériales. Le Sénat élit le gouverneur dans celles sénatoriales. Distinction : présence de forces militaires et leur importance. Pas de légions dans les provinces sénatoriales, tandis qu’il peut y en avoir dans celles qui dépendent de l’Empereur.

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