Ulysses Saloff-Coste

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Traité de Verdun 843

lundi 12 décembre 2005, par Ulysses Saloff-Coste


Le traité de Verdun le 11 août 843

Louis, Lothaire et Charles. En 838, il ne reste que ces trois fils. Dans quelle mesure le traité de Verdun marque les prémices de la fin de l’Empire ?

I. Les prémices de la disparition de l’Empire carolingien

1. Un partage inévitable
En juin 841, défaite à Fontenay en Puisaye de Lothaire. En février 842, serments de Strasbourg entre Charles et Louis. L.3 à 6, assistance et paix entre eux.

2. Les négociations
Le traité de Verdun conclut un consensus entre les trois fils. On conteste le titre d’empereur pour Lothaire ; il s’appelle ainsi chez lui. Les deux frères cadets n’ont pas de compte à rendre à Lothaire. Egalité, roi comme eux. Près de Macon, décision d’experts. L. 6, dans un plaid fixé. « très équitable division du royaume ».

II. Fin de l’unité de l’Empire

1. Triomphe du principe du partage sur le principe unitaire
Dès les premières années, la tradition germanique concernant la partage du royaume est respectée. Dénombrement de l’Empire. En 817, « ordinatio imperii », divergences avec Verdun. Chaque roi est chez soi. Lothaire, France médiane, Aix et Rome. « Louis reçut la partie orientale ». Louis a la Bavière, la France orientale.

2. Chacun chez soi
Volonté que les liens de fidélité soient respectées.

III. Politique de confraternité

1. Sens du partage
Danger des Normands accélère la disparition de l’Empire. Consensus entre frères. La cohésion est assurée par les plaids.

2. A la recherche d’un équilibre

Correction

Comment est négociée l’affaire ? Le traité est considéré comme un traité de base. On a pas le texte du traité. Tous les chroniqueurs se jettent dessus. Nithard est le cousin de Charles le Chauve. Abbé, il meurt dans une guerre en 844, dans le royaume de Charles. Bons documents. Ils sont partisans, mais c’est mieux que rien.

Lothaire se jette sur l’ordinatio pour se plaindre. Avec la naissance de Charles, Louis enlève le titre d’empereur à Lothaire. Sept changements avec Louis. Chacun fait appel à un des partages, dont celui qui l’arrange le plus. Jeu du chat et de la souris entre les frères. A Fontenay, raclée à Lothaire. Alors, serment de Strasbourg (février 842). Les frères jurent une alliance. Texte oral. Langage dans la langue des Grands du frère. Reprendre leur part sur Lothaire. L’avantage de ce serment, c’est que Nithard nous dit les paroles. Quatre réunions successives. Réunion dans une abbaye dont les murs sont très solides. La confiance règne... Le fisc est l’ensemble des terres du seigneur. Les gens ne paient pas d’impôt à cette époque. Un Grands de Provence fait l’inventaire de sa région. Lothaire met des bâtons dans les roues. Il n’a plus rien. Il préfère traîner l’affaire en espérant une dispute entre Louis et Charles. Pour Louis le Pieux, importance de placer Drogon pour Metz. Mettre quelqu’un de favorable. Les Grands préparent les Grands. Les rois ne se mettent pas forcément d’accord. C’est par rapport au réseau de fidélité. Pas de carte à l’époque. Mentalement qui est pour qui. Partage selon les affinités des régions. A l’époque, la Lombardie c’est l’Italie. La Provence et la Bourgogne reviennent à Lothaire. Somptueuse révolte en Provence envers Lothaire. Pépin I d’Aquitaine a un fils. Charles devra se battre contre son cousin. Il a perdu l’Aquitaine par sa faute.

Lothaire ne peut plus intervenir chez ses frères comme il n’est plus empereur face à ses frères.

Partage égal. Oui et non. Lothaire a beaucoup plus. Le partage égal avantage toujours l’aîné. Ne pas donner grand chose aux filles au couvent. Conforme aux convenances. Chaque frère a ses propres adversaires. Wikings.

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