Ulysses Saloff-Coste

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XIVe - XVe s.

mardi 13 décembre 2005, par A. Descorps-Declere


A. Montée des histoires officielles

Suite des grandes chroniques de France. Les rois valois : Phillipe VI - Jean II le bon - Charles V - Charles VI - Charles VII - Louis XI - Charles VIII

Les 3 fils de Phillipe le Bel sont : arrive les Valois ? Développement de l’administration royale. Charles V quitte le palais de la cité, il va au Louvre (forteresse lugubre fondée sous Philippe auguste). Pierre d’Orgemont, le chancelier écrit l’histoire de France sous contrôle du roi. Les gens de l’administration sont lettrés, les responsables des archives sont souvent prit à Saint Denis. Charles VI, avant de devenir totalement fou, il demande un historiographe : Pintoin. Charles VII prend aussi un moine de Saint Denis : Jean Chartier. Il se dit chroniqueur de roi, il prête serment au roi, il a reçu des lettes royales lui confirmant son poste. Il est payé : 200 livres par an. Il a hôtel à la cour. Quand Louis XI devient roi, il fait le contraire de son père. Louis XI s’adresse à un moine de Cluny : Jean Castel. C’est le petit-fils de Christine de Byzance, il est au même niveau que l ancien.

Le mot Chronique change de sens : Histoire Officielle de la royauté. Principautés : Termes important aux XIV et XV ; territoire étendu tenu par un duc ou un comte dotés de grande puissance et s’efforce d’acquérir une certaine forme d’indépendance vis-à-vis du roi. Bretagne - Bourgogne - Flandre. Philippe de la Hardi 1364-1404. Jean Sans peur 1404-1419. Philippe le Bon 1419-1467. Charles le Téméraire 1467-1477. Il y a une douzaine d’historiens qui ont écrit pour Philippe le Bon, duc de bourgogne. Jean Molinet - Jean Lemaire.

Olivier de la marche écrit sur la vie de cour : repas, jeux, bals : Chronique luxueuse de Philippe le bon et de Charles le téméraire. François II meurt en 1488, il se dit duc de Bretagne par la volonté de dieu. Il est super indépendant. Pourquoi épouser Anne de Bretagne ? En l’épousant le roi de la France espère d annexer au royaume de France. En 1514, meurt e Louis XII. Changement de dynastie, François Ier ce dernier rattache la Bretagne à la France. Contexte de perte d’indépendance de la Bretagne en 1498. Elle veut écrire la gloire passée de sa Bretagne, c’est une œuvre de deuil. Elle va s’adresser à Pierre de baud. Il a accès à tous les évêchés et abbaye. Il remplit son œuvre de mythes et légendes. Alain Bouchard, un avocat au Parlement, il écrit les grandes chroniques de Bretagne.

Etude de prologue ; qui écrit et a quel époque ? Éginhard aristocrate de la région du main, disons 790-795 liée à la cour de la Charlemagne. Il est proche de charlemagne sans amitié particulière. Il a des liens très étroits avec Louis le Pieux. Éginhard va l’aider à ses débuts. Il écrit une vie de Charlemagne. Il est arrivée à la cours qu’en 790-795. Il va utiliser les annales royales ainsi que ses souvenirs. Il fait une introduction pour expliquer ce que l’on va faire.

I. Pourquoi écrire ? Deux motifs, j’écris parce que c’est une période glorieuse. On ne peut pas laisser tomber dans l’oubli Par devoir de reconnaissance, c’est le seigneur qui l’a nourri. Il a une dette envers lui, il a des obligations. Il a fait partie de l’Académie palatine et remplies diverses fonctions, il est surtout ami avec les fils de Charlemagne. Il est reconnaissant de Charlemagne de s’être occupé de lui, rapport amical. Charlemagne avait une envie de connaissance, il en a attiré un maximum à l’Académie palatine, conversation de hauts niveau. Il écrit en devoir de reconnaissance.

II. Quels types d’Histoire ?

A. Une biographie
La vie et les mœurs, charlemagne tel qu’Eginhard la connu. Il va gommer les défauts de Charlemagne. Il efface ces défauts, il les minimise. Par exemple ses filles. Il écrit une histoire de l’homme Charlemagne. Il parle de son portrait physique, de ses habitudes, .... Mais je vais faire aussi les principaux faits du règne. Une volonté d’apologie du défunt empereur.

III partie : Ai je raison d’écrire ce livre ?

Celui qui écrit c est pour se mettre en avant. C’est un témoin oculaire des événements. Il est forcément un des mieux placé pour l’écrire cette histoire. Il va pouvoir y apporter de la vérité. Je vais une historie courte, sobriété, une lecture facile œuvre d’une trentaine de pages. Il est dans la lignée des douze césars de Suétone.

Appuyés sur la reconnaissance dans l’optique de la vérité, il ne ment pas substantiellement.

Prologue des Grandes Chroniques de France.

Contexte : C’est l’apogée politique et économique du royaume de France au XIIIe. C’est un ouvrage historique

1 chronique ou histoire ?

Il parle de chronique en principe écrite selon la chronologie et très brève. Mais en 1200 l’histoire et chronique se mélange. Le terme d’histoire est utilisé dans deux sens, histoire de France et il écrit de l’histoire. Nécessite un gros effort d’information mais aussi de rédaction et de réflexion, c’est une œuvre ample. Il va donner les événements dans un ordre chronologique sans s’étendre trop sur la morale et littérature. Il veut se situer entre la chronique et l’histoire. C’est une œuvre composite. 2 les sources ? Il prend les sources de Saint Denis. Il va utiliser toutes les sources disponibles systématiquement. Il veut insister sur le sérieux de son œuvre, il dit que rien n’est de lui. Lui, il est nul, mais j’utilise ceux qui sont renommés.

II une œuvre morale. Il écrit pour la gloire de Dieu. Il est au centre de tout. Manuel pour apprendre à gouverner, il écrit à deux niveaux pour les gens cultivées et les futurs rois. But essentiel de l’histoire à cette époque.

III. une histoire royale
Le titre est Les grandes Chroniques de France, mais on va faire roi par roi. C’est donc l’histoire des rois. Il est évident qu’histoire de France égal histoire des rois pour Primat. On parle de l’histoire politique de la France. Il dit qu’il y a eu trois dynastie. D’abord les Mérovingiens, Carolingiens, et Capétiens. Les Capétiens ont le sentiment d’être des usurpateurs.

1) Il va aussi parler des origines troyennes de la France... Les rois de Frances descendent des rois troyens. Cela apparaît en 660 chez Frédégaire. Un parent d’Enée, Francion est arrivée au bouche du Dunabe... Enfin un ramassis de conneries. Il fonde Paris, plus vieille encore que Rome. La France a été crée par Troyen.

C / Les biographies et mémoires

Une femme, une des seules, Christine de Pisan fille du médecin astrologue de Charles V. Il marie sa fille à un des secrétaires du roi. Son père meurt ainsi que son mari. Christine se retrouve seule avec trois enfants, une mère, une nièce et elle a à 25 ans. Christine décide de gagner sa vie en écrivant. D’abord, elle écrit des poésies. Elle connaît bien Charles V par son mari, un de ses secrétaires. Elle prend des témoignages de son valet et du gardien de sa bibliothèque. Elle prend un plan thématique d’abord les grands faits de Charles V, après de la chevalerie de Charles V, après de sa sagesse de gouvernement.

Froissart, niveau social inconnu, on le suppose tout petit noble... Il est originaire de Valencienne. Dans le clergé sans vocation, il cherche donc une occupation. Il sait très bien le latin et les vers. Le comte de Hainaut le prend pour écrire des vers. Ce comte a une fille, Phillipa de Hainaut marié à Edouard III d’Angleterre. Il suit la reine à la cour. Il devient le secrétaire particulier de la reine. Il a rencontré en Angleterre les Anglais qui avaient combattu les Français mais aussi les prisonniers. Ils ont raconté leurs combats. Il a sûrement pris des notes. Phillipa meurt, il retourne en France et trouve un protecteur qui lui donne une paroisse mais lui il paie un remplaçant et écrit Chroniques de France, d’Angleterre et des pays voisins. Il commence à 1337, le refus de l’hommage d’Edouard Ier. Et après il change de protecteur pour un profrançais, il change donc deux, trois trucs.

Il lit les chroniques de France, puis local (Jean le bel) un chanoine de Liège. C’est comme ça qu’il comme à écrire mais très vite il change. Il a toujours vécu dans les cours. Il a questionné les gens, il raconte des récits qu’on lui a faits. Il fait des voyages, il prend des notes et rapporte. Ce n’est pas de l’histoire, les écrits sont horriblement partisans. Ce n’est que la parole des grands, pas celle du peuple. Série de récit, cela donne une image des différents milieux.

Thomas Basin, riche commerçant, étude de droit pour devenir évêque de Lisieux. Il est pro anglais. Il est toujours évêque lors de la reconquête de la Normandie. Elle commence par des pillages de villes somptueux. Thomas Basin est celui qui a aidé Charles VII à reprendre contrôle de la Normandie. Il devient conseiller du roi, sa famille est anoblie. Il n’aura pas le rôle qu’il aurait voulu auprès de Charles VII. Il est exilé et se demande le pourquoi de son échec. Cette biographie de Charles VII et Louis XI est amer, il va insisté sur les erreurs et défauts.

Philipe de comite 1447-1511, petit noble. Il devient écuyer du comte de charolais, Charles le téméraire. Il devienne ami, et quand Philippe le bon meurt, Charles devient comte de bourgogne. Il est un des principaux conseillers, il s’occupe des affaires extérieures. Il est peu à peu acheter par Louis XI. Il passera même à Louis XI, très cher. Il conseille Louis sur la facon de vaincre de Charles le téméraire. En 1477, Charles est vaincu, et Philipe est mis de coté. On l’oublie, il trahit une fois de temps en temps avec Louis XII. Il est complètement ennuyé. Il écrit pour s’occuper. L’archevêque de Vienne était ancien médecin astrologue de Louis XI, veut écrire une vie de Louis XI, il demande à Philippe de Comite de lui faire une chronologie. Il fait un véritable mémoire historique, il décrit le Louis XI dans son intimité, style horrible mais informations d’un témoin oculaire. Il ment pour Comite la morale c’est réussir. Pour lui, la faim justifie les moyens, récit moraliste et politique, moyen après moyen à quel point c’est bas, mais ça réussit. Il montre qu’il avait raison de trahir, montrer qu’il a quitté un mauvais maître pour un meilleur. Mais il est pas honnête,

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