Ulysses Saloff-Coste

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Explosion urbaine

lundi 6 mars 2006, par Ulysses Saloff-Coste


Explosion urbaine a commencé pendant le XIXe s. Révolution industrielle. Traînée de poudre. Pays développés, puis dans les pays en développement.

L’accroissement annuel de la population mondiale. Jusqu’à 1985, la population mondiale s’accroît de 2% de plus par an. Aujourd’hui, la croissance mondiale est autour de 1%. Quand même freinage. Explosion urbaine se justifie par l’explosion économique. Mortalité infantile diminue.

Mais, on s’aperçoit que les facteurs culturels prennent le relais. Ce n’est plus seulement la médecine. Ils sont diversifiés. L’explosion urbaine freine. Accroissement. Contradictions. Les sociétés développées au sens large. Anciennes sociétés développées. Monde occidental. Le Japon, Corée du Sud, Singapour font partie du monde occidental. Les pays qui sont dans l’Occident. Le monde culturel occidental est plus large que le monde occidental au sens strict. Ensemble des pays qui se réfèrent au monde occidental. La jeunesse japonaise a des points communs avec celle européenne. Urbanisation très importante. Autour de 80% de population urbaine. Certains sont à 85%. Pays-Bas, Belgique. France, 78%. On se tient autour des 80%. Transition urbaine terminée. La population urbaine augmente très peu.

Exemple de la France, de la Grande-Bretagne. Stabilité des villes. Les grandes capitales sont particulièrement concernées. Transition démographique. Transition sur 150 ans. La tendance serait une culture, une société qui essaie de limiter l’urbanisation. Limiter les impacts de l’urbanisation. Problèmes culturels. Choix idéologiques. Environnement. Valeurs culturels. Problèmes environnementaux.

La qualité de la vie en ville est “nouvelle”. Nouvelle culture serait “post-moderne”. Ce serait après la société industrielle. Par contre post-moderne est une valeur culturelle.

Autre groupe. Valeurs culturelles différentes. Favorisation de l’urbanisation. Si on prend beaucoup de pays du tiers-monde, urbanisation. La croissance urbaine au Brésil, Mexique, etc. Croissance urbaine aussi alimentée par une explosion démographique. L’économie rurale ne suffit plus. Exode rural. “Explication traditionnel”. Les valeurs culturelles pourraient-elles favoriser la culture urbaine ?

La culture intervient de façon indirecte. Volonté de rendre la ville “viable”. Facteurs indirects. Dans beaucoup de sociétés, cultures natalistes. Famille, enfant continuent à être des valeurs prioritaires. Alimentation de la démographie. Vision des personnes stéréotypée : pronatalisme. Mais les sociétés n’ont pas fait leur transition démographique. Pas toujours d’économie toujours capable d’assurer le surplus de population.

Cultures coutumières ou religieuses. On constate que les cultures coutumières africaines. Les animistes. Toujours des familles larges. Pas de restriction. Le Burkina est passé de 1 à 10 millions d’habitants en 20 ans.

Nataliste par tradition religieuse. Monde du Moyen-Orient. Mais en Europe, la société civile l’emporte sur la société religieuse. Même situation pour les Musulmans, que dans l’histoire chrétienne : pronatalisme. Freinage démographique. Pays d’Emirats Arabes du Moyen-Orient.

Campagnes en Tunisie des limitations des naissances. Début. Dans les années 90, renversement de tendance. Il est remarquable parce que tous les pays musulmans ne sont pas pauvres. Koweït, Arabie. Politique pronataliste. Différence entre des “phénomènes naturels” et l’idéologie. Exemple caricatural des bus et voitures dans Paris. Décision malgré les statistiques de pollution.

Renversement de tendance. 2e victoire du ““““fascislam””””. Première victoire pour le terrorisme, surveillance des aéroports.

Comment fournir des emplois, des logements, à des surplus de jeunes, même en Arabie. Que dire alors de l’Indonésie. Premier pays musulman pour la démographie. Quartiers insalubres. Absence de structures.

Sacrifice de générations. Cas de l’URSS. Le temps a fait chuter le régime. Le résultat est que dans le monde musulman, reprise de la natalité. Taux de natalité. Algérie, Indonésie. Taux de natalité supérieur à 30 ‰. Alimentation de l’urbanisation, vers les grandes villes.

Des grandes métropoles sont “colonisées” dans une banlieue désorganisée ou ceintures urbaines mal organisées. Macrocéphalie ou croissance exagérée des ceintures urbaines. Paralysie. Croissance trop forte. Alimentation des mégalopoles (grandes agglomérations). La croissance devient paralysante. Paris et Londres. A cette cadence, agglomérations dans le monde prennent les 20 premières places.

Monde indien. Le Bouddhisme (pas une religion, philosophie née au VIe s. Philosophie de la vie ; respect de la vie), Hindouisme (religion), même rôle que l’Islam. Natalité favorisée. Pas de sens aussi idéologique que les intégristes. Quand Indira Gandhi a voulu développer la contraception, assassinat.

Dans les sociétés coutumières et religieuses. Raisons idéologiques, sous la pression intégriste. Les Musulmans ne suivent pas le même rythme.

Contradiction entre la jeunesse algérienne et l’Etat. Comment prévoir l’avenir ? Se méfier des prospectives à long terme. On n’en sait rien. Si on prend le Brésil, populations pauvres, Christianisme. Quand même, le Brésil est en voie de freinage. 19 ‰ de natalité. Pourtant, populations coutumières. Pas d’idéologie dominante. Saint Paul. Les 10 plus grandes agglomérations sont l’essentiel de l’urbanité. Déséquilibre urbain.

Déséquilibre urbain est caractéristique des pays qui continuent à avoir une explosion. Cas de la France. Les villes qui s’agrandissent sont les petites villes. Aujourd’hui, équilibre entre les villes moyennes et les grandes. Dans les années 50, ¼ Français. 2000 ?, 1/6 Français.

Ambition. UE encourage le Brésil à faire partie d’une union latine. MERCOSUR. Largement encouragé par l’Union Européenne. Idéologie = normes et règles.

2/ Quelles sont les conséquences géographiques ou les types d’espace urbain ?

Quels sont les principaux critères de reconnaissance ?

Premier signe, les paysages, morphologie urbaine. Tout ce que l’on voit et que l’on dit urbain. Tours, infrastructures. Toujours un espace urbain reconnaissable.

Habitat est urbain parce que plus de traces d’agriculture. Pas de signes de ruralité. Habitat est aussi caractérisé par ses fonctions différentes. Habitat résidentiel. Habitat convient mal. Aussi, habitat fonctionnel. Bureaux. Administration. Habitat “productif” : usines, ateliers. Paysage révélateur de sa multifonctionnalité.

On ne dit pas urbain, on parle de paysage de la ville.

Le paysage urbain se retrouve dans les grandes et petites villes. Différence d’échelle. Les villes ont des points communs. Paysage et habitat. La différence. Services proposés ?

Les infrastructures. Les voies de transport. Les voies de communication. La concentration des voies de transport et de communication. Grande caractéristique. Convergences vers la ville. Caractéristiques du paysage urbain. Plan de ville. Les voies de communication se rejoignent.

Modes de transport particuliers. Bus, métros. Les modes de transport fixent les limites de la ville. Bout de la ligne, “front pionnier”. Concentration des modes de transport. Dès l’antiquité, multifonctionnalité de Rome. “Tout mène à Rome”.

Quand on dit société urbaine, la ville quelque soit l’époque et le lieu. Cumulation des fonctions, des habitats et des infrastructures. En 2006, y a-t-il des différences ? Différences de paysages ? Ce qui différencie, c’est le fait que les banlieues font la différence ??. Les banlieues sont sous-équipées. Le phénomène de société se lit dans les signes de reconnaissance. Les infrastructures disparaissent. Habitat précaire : bidonville par exemple.

Sociétés développées, “infrastructure” dans les banlieues. Révélation de “““sociétés différentes”””.

Le 3e signe de reconnaissance est la population. Populations très mobiles. Travail. Si mobilité, société vue comme avancée. Signe économique et social. Malgré la grève, les personnes travaillent.

Au contraire, dans une société dite moins avancée, populations moins statiques. Quartiers très denses. Quelques activités commerciales, d’échange. La mobilité est seulement au centre. Certains quartiers sont mobiles. Tenue vestimentaire, dans la façon d’être.

Ce qui est beaucoup plus visible, signes de pauvreté. Enfants nombreux dans les rues. Mendicité. Accentuation par la société des loisirs. Dans les villes du tiers-monde, le tourisme accentue le contraste.

Marrakech. Dans les années 70, pas de mendiants. Mais, urbanisation très forte par la suite. Dès que l’on quitte les quartiers centraux, ceintures “terribles”. Pas de numéros qui se suivent. Les habitants mettent le numéro qui leur plaît. Réalités. Façon d’être. Contrastes dans les villes dites pauvres. Contrastes sociaux, vestimentaires. Membres de l’administration et mendiant.

Dans les sociétés vues comme avancées, standardisation du mode vestimentaire. « Société du jeans à bon prix ». Tout le monde a son petit sac dans le monde. Plus beaucoup de personnes qui portent des manteaux. La démocratie se lie dans la faon d’être. “Attitudes dites démocratiques”.

Dysfonctionnement démocratique. Signes de reconnaissance importants. Globalement. La ville est un concentré des facteurs de société. C’est intéressant parce que le XXIe s. serait le siècle urbain. Rupture historique. Jusqu’à 1914, la société rurale l’emportait. En 1914, encore 70% de ruraux, en France. Possibilité de “supporter” les tranchées. Pour des citadins, on ne tient pas 15 jours. Catastrophe. Forces vives disparaissent. Conséquences importantes.

La ville a évacué les valeurs rurales. Ce ne sont plus des références. C’est vrai aussi dans les sociétés pauvres. Arrivée à Alger avec ses habitudes. Traditions continuent, mais neutralisées par les traditions rurales. La ville devient à la fois le lieu où les traditions rurales disparaissent. Dynamisation de valeurs de société : économie. Mais, tout est troublé par des idéologies. La ville est aussi le reflet de l’état des lieux idéologiques. C’est dans la ville que l’on trouve des idéologies. Pensées structurées avec des objectifs. C’est la ville qui dicte la mode. Les petits groupes terroristes sont tous citadins. Personnes urbaines.

La ville est un reflet de l’humanité du XXIe s. Complexité du mon de actuel par le biais du territoire. Est-ce que l’espace urbain est-il révélateur de la complexité du XXIe s. ?

On peut le faire de façon neutre. Bibliographie. Ouvrages antérieurs à 1995, sont des références historiques. Plus le même intérêt aujourd’hui. Jean-Pierre [Polé ?] A la retraite et pourtant au point dans la question “post-moderne”. « Vision extraordinaire ».

Depuis 10 ans, basculement des idées, de l’économie, etc. Impasses pour des livres des années 1990.

Au niveau des cours, pas d’intégration de la révolution informatique. Les maths modernes datent des années 1930. Décalage. L’informatique, appelée nouvelle technologie. Ordinateurs des années 1980. 2000, grand public. Masse des gens a accès.

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