Ulysses Saloff-Coste

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Cadres culturels, géographiques, politiques - situation au début du Ve s. av.

lundi 20 février 2006, par Ulysses Saloff-Coste


Mise au point. Manière de compter le temps. Avant notre ère, le premier siècle commence le premier janvier de l’année. Siècle qui commence en 500 et finit en 300. La périodisation en histoire. Manie de couper le temps en séquences. Préhistoire et histoire. L’histoire ne commence pas au même moment selon l’apparition de l’écriture. En histoire on distingue histoire antique, médiéval, moderne, contemporaine.

Egypte, ça commence très tôt. Grèce plus tard. Chute de l’Empire romain en 476. Prise de Constantinople en 1453 ou choix de 1492. Révolution française 1789. Date significative qui marque la limite. Pour quelqu’un qui vit au moment de la prise de Rome, pas de changement important à ce moment. Il y a une unité dans chaque période, liée aux sources. Problèmes qui se posent. Découper les périodes.

Les sources pour faire de l’histoire grecque et de l’histoire ancienne. Importance de l’archéologie comme source de renseigner l’historien. Elle donne des renseignements en matière d’habitat et de religion. Etude des monnaies apporte des renseignements. Leur circulation. Les sources épigraphiques : écriture sur la pierre. Important pour l’histoire grecque. D’importants textes, comme ceux de lois, sont gravés. Les sources qualifiées de littéraire sont transmises sur papier. Source d’historien de l’antiquité. Hommes de lettres, poètes.

Le programme concerne la période classique. Manie de découper en périodes. Début au IIe millénaire. Cinq grandes périodes. Civilisations palatiales, organisées autour de palais. Civilisations minoenne et mycénienne commencent en 2000. Premières écritures dont certaines ne sont pas déchiffrées. Vers 1150. Ces deux civilisations sont assez mal connues. Elles s’effondrent en deux étapes. Milieu du XIIe s. La période suivante est appelée siècles obscurs du XIe au Xe. Disparition de l’écriture. Il y a de nouveau une écriture alphabétique. Du VIIIe au VIIe s, période archaïque. Apparition de la cité. Phénomène de colonisation. Les Grecs s’installent sur le rivage nord de la méditerranée. La période classique concernent le Ve s. Cette période est héritée de l’histoire de l’art. histoire littéraire. Canons de l’architecture, de la statuaire, de la littérature.

Elle a été longtemps vue comme une période d’excellence. Artistes, poètes grecs cités sont connus surtout à cette époque. Xénophon, Thucydide. Eschine, Sophocle, Aristophane. Epoque particulière. La dernière période est dite hellénistique. Elle s’ouvre avec l’aventure d’Alexandre le Grand. Pendant cette période, expansion maximale du point de vue géographique. L’empire ne survit à son fondateur. Durée variable selon les territoires. Chaque royaume a comme destin de tomber sous domination romaine. Entrée dans l’histoire romaine.

Deux siècles très denses auxquels on se réfère le plus souvent dans les examens de culture générale. Présentation des cadres géographiques, culturels, politiques. Situation à ce moment. Confrontation avec l’Empire perse. Guerres.

I/ Les cadres

Précision importante de vocabulaire. Par commodité, on parle de la Grèce. En histoire antique, un auteur ne parle pas de la Grèce de notre époque. Il n’existe pas de nation grecque ou d’Etat. Le mot de Grèce est piégé. C’est un mot romain. Ils utilisent le mot Hellène. Hellas. Hellénique n’e doit pas être confondu avec hellénistique. On parle d’un vase grec, hellénique. Mais, “hellénistique” ne concerne pas l’époque classique. Il existe une multitude d’Etats grecs, assez différents des uns des autres.

A/ Tableau culturel

Ce sont des descendants d’émigrants. Il y a aussi des habitants préhelléniques. Les peuples peuvent être originaires du Caucase. Ils sont arrivés vers 2300. Peuplement massif. Seconde vague vers 1700. Leur caractéristique principale est qu’ils seraient indo-européens. Réalité linguistique. Et aussi, hypothèse historique. On a remarqué depuis les travaux linguistiques du XVIIIe s. De nombreuses langues ont une parenté d’ordre syntaxique, lexical qui permettent de penser à une origine commune. Outre la langue indienne, langue grecque, Roumain, Français, etc. Langues germaniques au sens large. Certaines sont mortes. L’Anglais aussi puisqu’il reprend la langue des Angles. Langues slaves : Russe, Bulgare, etc. Langues scandinaves. Exceptions : Hongrois, Basque. Des termes sont les mêmes avec des variantes différentes qui s’expliquent par des modifications. « Père, Pater, Father, Padre ». Parentés dans la manière de construire les phrases que l’on ne retrouve pas dans les langues sémitiques ou extra-orientales. On a tenté de reconstituer cette langue ancienne.

Hypothèse historique. Peut être que les peuples indo-européens sont les descendants d’un peuple commun. Peut être s’installent-ils entre la mère noire et caspienne. Il existe entre tous ces peuples des traits de civilisation communs.

Omniprésence du fait religieux. Structure théologique mise en évidence par Georges Dumézil, historien de Rome. Répartition des activités divines et humaines en fonction de trois grandes fonctions : souveraineté, productive et reproductive. Panthéon romain par exemple. Dieux souverains, guerriers. Ces trois fonctions sous-tendent l’organisation des panthéons et aussi l’organisation sociale à une certaine époque. On peut expliquer la répartition en caste en Inde. Au Moyen-Âge en France, on trouve un évêque qui explique qu’il y a ceux qui prient, combattent et labourent. Tripartition. Il y a également chez ces peuples, des techniques artisanales. Exercices de la justice. Traits communs. Les Grecs parlent une langue indo-européenne. Structures que l’on retrouve.

Pour la langue, il y a plusieurs dialectes grecs. Ils ne renvoient pas à la même vague d’immigration. Ils sont sensiblement différents. Ionien, variété à Athènes. Dorien. Les dialectes sont assez différents pour qu’un spartiate et un autre habitant comprennent quelle est le dialecte parlé. Mais, pas besoin d’interprète. Variations assez légères. Usage pour le vocabulaire de l’Ionien.

B/ Le cadre géographique

Etendue géographique de la Grèce. La Turquie actuelle, Asie mineure. La mer noire est alors le Pont-Euxin [Euxin, « hospitalier » ; antiphrase ; nom d’origine : « axin », inhospitalier]. La grande Grèce, avec le littorale de l’Italie du Sud. Même peuplement Grec à Massalia et Nikaia.

Sur le plan du cadre physique, le relief a des points communs. Le relief est extrêmement compartimenté. Prédominance de la moyenne montagne. Omniprésence de la mer. A l’époque classique, pas distant de plus de 90 Km. Petites îles, vallées. Petites unités séparées par une mer soit par des mers. Morcellement de l’habitat. Donc, morcellement politique : plusieurs Etats. Montagnes au sens de la pente, pas au sens de l’altitude. Pas forcément des endroits élevés. La mer est partout. Lieu qui est apprivoisé par les Grecs. Moyen de communication. La caractéristique du climat méditerranéen. Précipitations irrégulières sur l’année. Vent du Nord qui peut gêner la circulation.

L’économie. Grande diversité. Faible rendement. L’idéal est l’autosuffisance. Idéal d’autarcie. Vivre sans le secours des autres. Blé, Olivier, Vigne. Economie assez précaire. La disette est un souci permanent.

Démographie. Pas de donnée précise. Forte natalité et mortalité. Elle a connu peu de variations globales. La capacité à nourrir les populations n’a guère varié. Si la population augmente, alors émigration, guerres pour réguler la population. Parmi la mortalité. La mortalité infantile est élevée. La régulation des naissance est assuré par l’abandon des enfants. On les met à mort.

C/ Le cadre politique

‘Ethnos’ (e)/qnoj, « peuple »). ‘Poleis’ (po/leij, « cités, villes »). Bassin nord de la mer Egée. Région d’économie pastorale, avec transhumance. Ethnos, peuple. Epire en Macédoine. Peuple fédéré. Peuples organisés en cités. Elles apparaissent au début du VIIIe s. Forme d’organisation politique qui caractérise les régions sédentaires. Littoral d’Asie mineure. Sicile. Ces cités ne sont pas à confondre avec les villes. Une cité est une communauté humaine cohérente, souveraine et indépendante. Ce n’est pas un pays ou un lieu. C’est un groupe d’hommes. Les anciens ne parlent pas d’Athènes, mais des athéniens. On parle des Spartiates, des Macédoniens. Une cité est une communauté cohérente. Ils vivent ensemble. La cohérence repose sur un passé commun, des traditions communes, un dialecte. Lien social : une religion. Chaque cité est placée sous la protection d’une divinité poliade. Athènes sont protégés par Athéna. Divinité protectrice. Culte assez précisément fixé. Calendrier qui indique l’animal sacrifié, à qui iront les différentes parts de l’animal, qui est chargé d’assurer le sacrifice.

Fort sentiment d’appartenance, identitaire. ‘Politeia’ (politei/a, « ensemble des citoyens, constitution »). La ‘politeai’ est souveraine et elle décide quel est son régime politique. Les différentes formes de régimes politiques (‘politeia’). Aristote, la Politique. Monarchies, systèmes de groupes, démocraties. A l’époque classique, tyrannies à Athènes. Sa propre monnaie. Elle est indépendante. L’indépendance passe par la défense d’un territoire. Dans la définition de la polis, on en vient au territoire. La communauté peut exister sans le territoire. Pour eux, un ‘asty’ (a)/stu, « ville, ville haute ») qui est le centre de décision. Le ‘choros’ est la campagn (xoroj, « groupe de personnes »). Il a des ‘eschatai’ ou confins (e)/sxatai, « extrémités »). Le territoire est secondaire.

Lors des guerres médiques, les Perses envahissent le territoire d’Athènes. Les Athéniens ont pensé partir sur le bateau : femme, enfants, bétail, dieux, richesses et de partir du côté de Marseille. Il y a eu un coup d’Etat alors qu’une grande partie de la population combattait. Ceux qui étaient restés dans la ville ont pris le pouvoir. Les autres à Samos ont pensé que c’était eux Athènes. Constitution en assemblée car la cité existe grâce aux personnes, non par la seule localisation.

II/ Situation au début du Ve s.

Le monde grec est confronté aux Perses. Ce sont les guerres médiques. Evènement majeur de l’histoire grecque. Le terme vient de mèdes. L’empire perse est immense. Il y a aussi le peuple des Médes. Ils parlaient de barbare. Elles opposent l’Empire perse à une multitude d’Etats grecs mais pas tous.

L’Empire perse se forme autour du VIe s, fondé par Cyrus le Grand [roi des Perses et des Mèdes, c. 550-530 av.]. Son étendue est considérable. Actuel territoire de la Turquie, d’une partie de la Russie, Afghanistan, Iran, Irak, Arabie, pays en -tan. Trois capitales : Suse, Babylone et Persépolis. L’Etat est constitué de plusieurs provinces toutes soumises au Grand Roi. Il considère qu’il n’existe qu’un seul roi. Les autres sont des esclaves. Ce sont des sujets. Lui seul est le Grand Roi. Justification par la divinité. Il est seul légitime pour diriger les nombreux peuples. Le Grand Roi entre en contact avec les Grecs au VIe s. Littoral de la Turquie actuelle (Asie mineure). Mouvement de colonisation. Cité de Milet (au sud d’Ephèse) qui a donné des mathématiciens. Royaume indépendant, de Lydie, avec le roi Crésus [561-546 av.]. Fondation de cités. Il se trouve que ce roi entre en guerre contre l’Empire perse en 547-546. Crésus est battu par Cyrus le Grand. [Les chevaux lydiens sont troublés par les chamelles adversaires. Crésus s’enferme dans Sardes ; la ville est pillée].

Les cités grecques sont tombées sous la tutelle des Perses. Direction de chaque province par un satrape [en vieux perse, khshathrapava, protecteur du royaume ; ils lèvent les impôts, entraînent leur propre armée. Darius institue un système de surveillance par des hauts fonctionnaires, de ces protecteurs.]. Représentations locales du Grand Roi. Transmission aux gens qui lui sont rattachés. Gens qui doivent aussi contribuer au fonctionnement de l’Empire en payant un tribut, somme à payer annuellement. Pas de taille à résister à la puissance de l’Empire perse. En contrepartie, cités assez libres. Droit de s’organiser comme elles le souhaitent.

Dans un régime de tyrannie, pas de connotation négative de notre époque. Homme seule qui exerce de manière autoritaire. Ce n’est pas pour autant un homme sanguinaire. Dans l’esprit des satrapes, le tyran est un interlocuteur. Le Ve s. est un moment où les Grecs se libèrent du système de la tyrannie. Athènes fonde un régime qui tende à la démocratie.

De la cité de Milet, viennent les ennuis. Le tyran Histiée est appelé à la cour du grand roi. Il avait laissé son gendre : Aristagoras. Ce dernier a eu l’idée de monter une expédition contre Naxos (les Cyclades). Il y avait des tensions politiques entre les puissants. Le ‘dêmos’ (dhmoj, « peuple ») avait chassé les puissants. Ils s’étaient réfugiés à Milet. Le satrape lui donne des moyens pour rétablir les aristocrates. Don d’une flotte de 200 navires. Malheureusement, l’amiral perse est fourni avec. Disputes plutôt que des actes. Grave défaite. Peur des conséquences. Comptes à rendre aux satrapes. Chacun se renvoie la faute. A cause de cette raison, nous expliquent les historiens de l’antiquité, révolte. Abandon de la tyrannie. Il proclame un régime plus juste : ‘isonomie’. Egalité de tous devant la loi. Dans ces conditions, plus besoin d’obéir au satrape. Ce récit ressemble à un conte.

La source principale est Hérodote [vers 485-425] d’Halicarnasse (Asie mineure, au sud d’Ephèse). Il vit une génération après ces guerres médiques. Il appartient à une grande famille. Il doit s’exiler et parcourir le monde grec. Dans ses ‘Historiai’ [i(storiai, « explorations, connaissances » ; ‘Histôr’, i(/stwr, « qui sait, qui connaît »], il raconte le grand conflit entre le monde grec et perse. Récit intégral. Il est divisé en IX livres. Détails. Il faut aussi voir les limites. Il ne fait pas l’histoire avec les critères modernes. Explications par des décisions des grands hommes. On est tributaire de ce texte. D’après lui, ce sont ces intrigues qui poussent les Grecs à se soulever.

En 499, révolte d’Ionie [aidée par Histiée]. Aristagoras parcourt les différentes cités ; Sparte entre autres. Il est reçu par ses rois. En réalité, ce périple ne lui a pas apporté beaucoup d’aide. Réponse d’Athènes (Attique) et d’Erétrie (île de l’Eubée). Envoie de secours aux Grecs d’Asie mineure. Envoie de 20 vaisseaux et 5 pour les seconds. Débarquement à Ephèse (sanctuaire d’Artémis). Ils attaquent le gouverneur perse local à Sardes. Ils pillent la ville. Ils n’ont pas pu prendre la ville fortifiée. Le satrape envoie des messagers. Envoie de secours de l’Empire perse. En 494, la ville de Milet est prise, en partie rasée. Habitants transformés en esclaves. Prise de Milet est un choc. Représentation théâtrale : la prise de Milet par Phrynicos. Amende car souvenir désagréable.

Les Perses exigent le paiement d’un tribut. Le Grand Roi s’appelle alors Darius Ier [vers 522-486]. Il envoie un homme, son neveu et gendre, Mardonios. Il est fait vice roi. Il répartit le tribut de manière plus juste. Somme diminuée. La région est pacifiée. Les Grecs d’Ionie sont bien soumis. Mais, la révolte d’Ionie a des conséquences. La première et la seconde guerre médique. Les conséquences se font entendre dans la Grèce d’Europe. On est encore tributaire d’Hérodote.

Darius souhaite châtier les Athéniens et Erétriens.

1) [492 ?], Darius envoie toujours Mardonios dans une expédition maritime. Au large du mont Athos, expédition détruite par une tempête. Bois et mines d’or.
2) [490 ?], envoi de l’amiral Datis. Le but de l’expédition est le châtiment des athéniens et des érétriens. Demande à son barbier : « Maître souviens-toi des Athéniens » d’après Hérodote. La flotte traverse la mer. Partout, Datis envoie des émissaires. Dans la terminologie des Perses, demande de terre et d’eau. Manifester qu’il est bien le possesseur de la terre. La plupart des cités grecques apportaient la terre et l’eau et reconnaissaient la tutelle du Grand Roi. Quand l’apport n’est pas respecté, les campagnes sont brûlées, etc. jusqu’au changement. A Erétrie, Datis châtie la population non tuée et est envoyée en Mésopotamie.

a/ Datis débarque à Marathon pendant l’été 490. Il déploie ses troupes et son camp. Les Athéniens résistent. A Athènes, un homme politique Miltiade. Depuis plusieurs générations, sa famille vivait en exil. [Il s’empare des îles Imbros et Lemnos pendant la révolte d’Ionie]. Perte de la région occupée en revenant à Athènes. Charge de stratège, principalement militaire. Dix stratèges sont élus pour un an, avec fonctions militaires et politiques. Si attaque des Perses, résister fermement. Prise d’un décret au terme duquel, il est précisé que l’armée athénienne les affrontent. A peu près 9 mille hommes. Dix stratèges et l’archonte polémarque (qui commande à la guerre). Ces Athéniens établissent leur campement en face des Perses. Platées, petite cité. Au cours du VIe s, ennuis avec une grosse cité. Plusieurs décennies plus tard, aide de cette cité. Les troupes perses sont plus nombreuses. Platées apporte 1000 citoyens. Envoi d’un messager, un coureur à pied. Il part chercher des renforts auprès des Spartiates. 220 km. Les Spartiates pratiquaient alors une fête qui durait trois jours. Malheureusement, le secours spartiate n’arrive qu’après trois jours.

b/ Miltiade réussit à convaincre l’armée à se battre. Les hoplites, 10 mille fantassins lourds. Bien que les Perses soient plus nombreux, 192 morts. Chez les Perses, 6400 morts.

e/ Les Perses alors souhaitent attaquer Athènes [en débarquant sur la côte proche]. Envoie de Philippidès. Il parcourt la distance Marathon, Athènes en un temps record. Il annonce la victoire de Marathon et qu’il faut se défendre ; il meurt. Lors du trajet vers Sparte, il entend une voix : le dieu Pan lui parle. Besoin d’un temple qui lui est consacré. Fondation du sanctuaire. Intervention de Pan qui crée la panique pour aider les Athéniens. Ils ne s’emparent pas de la ville. Distance plus longue par mer. Retour. Les Spartiates arrivent à la fin de la bataille de Marathon. Félicitations. Exploit militaire exceptionnel.

La première guerre médique serait due aux seuls Athéniens, alors que les cités s’étaient soumises. Du côté des Perses, pas le même bilan. C’est un simple contretemps. Datis a obtenu la soumission de nombreuses cités. Peut être 15 mille Perses. En 492, expédition au Nord. En 490 expédition au sud.

Avant la seconde guerre médique, le Grand Roi meurt en 486. Il choisit Xerxès [485-425 ; Khšayarša, « meneur de héros »], son fils, âgé de 36 ans. Il est occupé par les problèmes successoraux. Plusieurs demi-frères à éliminer. Troubles en Babylonie. L’Egypte se soulève. Remise en ordre de l’Empire. Asseoir son autorité.

A partir de 483, reprise d’une politique agressive du monde grec. Des architectes perses creusent un canal au niveau de Athos. Eviter ce passage dangereux. Préparatifs considérables avec une armée gigantesque. Flotte phénoménale est construite. Les Grecs sont inquiets. Décision de s’unir entre eux. Réunion sur l’isthme de Corinthe. On essaie de voir comment faire face à une invasion perse. Les regards se portent sur Sparte. Formation d’une alliance.

Formation d’une ‘summachia’ (de machê, maxh, « combat » et syn, su/n, « ensemble »). La direction des opérations est confiée aux spartiates. Les Spartiates fournissent le plus grand contingent. Dans les années 483, filon nouveau d’argent qui fournit d’importantes quantités d’argent. Thémistocle propose qu’au lieu de partager cet argent, construction d’une flotte. Cette flotte est achevée. Principale puissance maritime du monde Grec.

Les Perses franchissent l’Hellespont (détroit des Dardanelles). Le pont de bateau est détruit par une tempête. Les ingénieurs sont empalés. Le second pont tient. Il fait passer une flotte et une armée. Possibilité qu’ils soient de 100 à 500 mille hommes. Plus grande armée de toute l’histoire de l’Antiquité. Tout le monde apporte des quantités de terre et d’eau. Dans un premier temps, les Grecs partisans se sont dits qu’il faut endiguer la progression.

Envoi de 10 mille Grecs occuper des passages pour contenir les Perses, entre la Macédoine et la Thessalie. Les Thessaliens « médisaient » (médiser), partisans des Perses. La passe des Thermopyles [« portes chaudes » ; sources chaudes y sont]. On essaie de bloquer aussi au niveau de l’Artémision [pour les flottes].

Les Grecs sont minoritaires. Léonidas décide de résister. Il retient l’armée perse pendant 10 jours avec peu de soldats. A la fin, ils ne sont plus que 300 spartiates. Manière de retarder l’avancée pour la retraite. En se sacrifiant ainsi, les spartiates du roi Léonidas, ont permis de sauver la Grèce. La victoire a lieu en 480, Salamine. Déficit numérique est compensé par le passage. La population civile est mise à l’abri. Victoire maritime. Peu de temps après, le “Grand Roi” repart. Il laisse Mardonios sur place, son gendre, à la bataille de Platées en 479. Alliance les aide. Les divisions reprendront.

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