Ulysses Saloff-Coste

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Production et outillage agricoles

mardi 4 avril 2006, par Ulysses Saloff-Coste


Attention : il s’agit ici d’un exposé d’un étudiant. Ce n’est pas un cours d’un professeur. Des coquilles peuvent subsister dues à mon inattention ou à celle de son auteur.

La production agricole du VIIIe s. par Camille J.

1/ L’environnement rural
2/ Les techniques de production
3/ Les produits

L’empire carolingien se base sur 2 civilisation : celle romaine et germanique. La coexistence de ces deux civilisations. Romain : agriculture. Germanique : élevage.

On retrouve un peu des 2 dans la production carolingienne.`

1/ L’environnement rural

Le territoire est parcouru de vastes forêts. Il y a parfois des clairières de culture. Le territoire carolingien est grand. Quelque soit l’endroit, la forêt est variée. Il y a différents climats d’une partie de l’empire à l’autre. La forêt est effrayante pour ses bêtes sauvages. Les loups sont perçus comme une menace.

Mais elle est attirante parce que c’est un lieu de refuge. Au milieu du VIIIe s, 400 établissements sont dans la forêt. On trouve aussi Saint Benoît d’Aniane. La forêt est aussi fréquentée par les Grands. Les paysans trouvent les ressources dans les forêts, par rapport aux champs.

Le bois est la matière première pour la fabrication des outils. Il y a des haies et des buissons. Herbes comestibles et d’autre racines. Les animaux sont recherchés pour la chasse. Le bétail parcourt les forêts. Les porcs mangent des glands, des frênes.

Les droits de paissance sont contrôlés pour conserver l’équilibre végétal ? Il y a les champs et les potagers. Dans les champs, les céréales sont produits.

Par contre, le potager est essentiel pour la production des légumes courants. Les potagers sont proches des maisons. Le producteur tente d’obtenir de bons rendements. Des volailles sont élevées. Les ruches apportent le sucre, rare.

La production agricole n’appartient pas toujours à ceux qui travaillent la terre.

Organisation des sols. Il y a le vicus. Il est hérité de l’époque romaine. Certains ont été construits sous les Mérovingiens. C’est une sorte de bourg organisé autout des villageois. Les étrangers ont un droit d’aubaine. Les habitants doivent voter pour savoir si l’étranger est accepté.

Il y a la villa et le hameau. Le hameau est un lieu peu défini. Au temps carolingien, les ‘villae’ dominent.

Sous les carolingiens, il y a les priants, combattants et les labourant. Les paysans labourent les territoires des ecclésiastiques.

Les ‘villae’ sont maintenues pendant le haut moyen âge. Leur superficie : 300 à 3000 ha.

Il y a ce qui est cultivé dans le grand domaine et dans les tenures.

Le grand domaine naît dans les régions du Nord de la France. Le modèle se généralise au VIIIe s.

Il y a le « capitulaire de Villis » vers 800. Charlemagne impose aux personnes de recenser l’exploitation. On trouve les polyptyques carolingiens. C’est une manière de mieux encadrer le territoire.

Il y a le travail aux champs. L’engrais est rare. Le sol est abandonné, en friche. On attend quelques années. Rotation biennalle : une année culture, la suivante, jachère. Avec l’assolement triennal, les territoires sont réunis. On cultive dans 1/3 : blé d’hiver, d’été et jachère. Le tout tourne d’une année à l’autre.

- Mars, on taille les vignes.
- Avril, les animaux sont mis en pâture. Le cerclage consiste à enlever les mauvaises herbes.
- Juin, ce sont les laboures. Pour l’antiquité, octobre - novembre
- Juillet, fenaison
- Septembre, récolte des raisons.
- Octobre : mise en tonneau du vin.
- Décembre : porcs abattus.

Ce qui est gagné sur la forêt, est aussi perdu par leur richesse enlevée.

En 813, un capitulaire ordonne des défrichements. Des adductions d’eau sont aménagées.

OUTILS. Les outils sont en bois. Les outils importants sont l’araire. On utilise la bêche pour reconstituer des superficies fertiles. On peut brûler du chaume pour fabriquer du fumier.

CEREALES. La céréaliculture se développe dans les riches terres de la Gaule du Nord.

Les champs produisent essentiellement des céréales. Blé, Froment, Avoine. Il y a des différences régionales. Le seigle - orge (cervoise) est cultivé dans le Nord. L’avoine compose le menu principal des paysans. Le « sorgho » est plutôt dans les régions méridionales.

FRUITS. Ils sont cultivés dans les potagers. Ils font partie de l’alimentation carolingienne. Il y a quelques plantes aromatiques. Herbages : laitues, endives (créée à l’époque moderne). On trouve différents arbres fruitiers. Des lois protègent les fruits mûrs.

VIGNE. Les vignobles se forment en Occident en parallèle du développement des centres monastiques. Le vin est pour toutes les occasions. Le vin peut êre un produit sacré, de tous les jours. Il est une manière d’accueillir les personnes.

Il y a la viticulture épiscopale. Il y a de nombreuses abbayes qui ont leur propre vigne. Les paysans peuvent produire du vin pour leur usage.

Il y a les vignobles italiens, ceux de la région parisienne, ceux du Rhin. Mais, la culture de la vigne demande une importante main d’œuvre. La médiocrité de l’outillage n’empêche par le développement de la vigne.

Les vendanges sont en octobre. Les domaines les plus productifs sont proches des rivières. Les tonneaux sont envoyés par les fleuves. Rouen ou Quentovic pour l’Angleterre.

CHASSE et ELEVAGE. Au haut moyen âge, la chasse est un droit commun. Dans le capitulaire de villis, le roi souhaite qu’il y ait un parc à gibiers. Avant l’an mil, la chasse est déjà un loisir distincitf des Grands. La chasse est une sorte de simulacre de guerre.

Après les expéditions du printemps, les rois prennent du temps pour chasser le cerf jusqu’à novembre. Le roi demande aux intendants de récolter le cens.

Lièvre, sanglier, renard, corbeaux, corneilles.

ELEVAGE. L’élevage est important. Les carolingiens s’intéressent plus à l’élevage. A l’époque carolingienne, la cavalerie est synonyme de noblesse. Les chevaux sont pour la guerre et la chasse.

Il y a les autres animaux d’élevage. Les bœufs de l’antiquité semblent avoir un plus haut garrot que pendant l’époque carolingienne. Les élevages médiévaux ne se préoccupent par de la stature des animaux que de l’apport des animaux.

Le bétail vit en semi-liberté. L’environnement ne permet pas de former des bêtes robustes. Les porcs fournissent le grand nombre de viande. Les chèvres : lait. Mouton - laine. Le nouvel équidé est l’âne. L’âne est l’animal de bât. Le cheval est pour les transports. Il y a les animaux de basse cour pour leurs œufs. Les volailles sont importantes pour la viande.

// Conclusion //

Terrains mis en agriculture. L’intendant, que fait-il ? Le fisc appartient au roi. Comment organiser le repas ? Les quantités de viande varient selon les sources. Si on mange de la viande, il y a plusieurs origines. Apport de la forêt.

Le sang du cochon est séché. On en fait du boudin. Ensuite, tout est bon dans le cochon. On fume le jambon. Le petit salé. On place le cochon dans le sel.

Il reste peut être du lard. Les lentilles sont possibles. Il y a la purée de poids cassé. On peut faire des filets de rôti. On peut préparer des tripes. Tout cela prend du temps. Le tout est salé. Le sel est très précieux. Il y a des salines dans l’Est.

Les épices permettent de conserver les restes de viande. Les lièvres sont utilisés pour le tannage des fourrures. Les poules : œufs. Un chapon est un jeune coq. La poule est a vieille carne. On la met à revenir.

Dans le potager, il faut des herbes, de la salade, des choux. L’hiver, il n’y a que du chou. Le chou est pour le potage. On mange des crêpes avec du miel, des noix.

Il faut une grande chaleur pour obtenir du pain. Le four banal est un investissement.

La farine est mise de côté pour obtenir du levain. Le pain est préparé pour 1 mois. Le pain sert d’assiette. La soupe bouille depuis plusieurs jours. Il y a toujours un fond de lard.

Le lait est conservé pour obtenir du lait caillé. Par la suite, ferment lactique. Pour le yaourt, les Turcs et Bulgares tiédissent le lait caillé pour obtenir du yaourt. Si on les presse, on obtient du fromage comme le comtal. On les conserve dans les cendres. La tome de Savoie. Le fromage prend du temps.

La souris est une menace. Pour se protéger des souris, il y a le furet. Le furet lutte aussi contre les serpents. Les jambons sont dans un torchon pour les préserver des mouches. Les mouches peuvent pondre des vers.

Les épices protègent des vers. Les souris se lèchent. Il faut saupoudrer l’endroit où elles passent avec du poivre. La conservation est un problème.

Quel est le rendement ? Tout est petit. L’agacement est comme par hasard pendant le carême.

La conservation du poisson. Les moines jeunent pendant la moitié de l’année. Il y a le poisson. Ils vont des viviers, des étangs. Arriver à former des marres avec de l’eau courante. Ils sont un art pour créer un argile qui se durcit au contact de l’eau. Pendant la grande sécheresse, on trouve des sols romains ou suivant le savoir faire romain.

Les Flandres ont été recouvertes. Les fleuves sont plus étendus. C’est une chance. La récolte des vignes est allée plus haut. Les températures moyennes sont plus importantes qu’au XVIIe s.

Les épices passent par Byzance. [Palmir ?]. C’est l’avancée des Romains dans le désert de Palestine. Pendant l’époque carolingienne, les musulmans contrôlent le territoire.

Comment s’éclairer ? Le porc est utilisé pour l’éclairage. L’huile d’arachide, colza. L’arachide vient d’Afrique. Il y a l’huile de noix. L’huile vient des oliviers. Au départ, on cherche de l’huile. La cire est fabriquée. C’est une aumône énorme d’offrir des bougies.

On prend une mèche, en lin, chanvre. Ce sont des plantes qui poussent dans les champs. Les textiles font fondre. De l’huile, la bougie.

Culottes pour le lin. Le coton est en Egypte. Le mouton est tondu. On entortille la laine. C’est un travail pour fabriquer un fil de diamètre constant. Il y a un métier à tisser. On passe la navette. Il y a une trame. On tasse les rangs. Allers - retours. La qualité de la laine, des animaux. Le mérinos est un mouton particulier. A partir du même produit, il y a des qualités variables.

Il y a des sabots. C’est peut être du cuir. Pour que ce soit imperméable, c’est ce qu’il y a de mieux. Les soldats. Plus on se lave, plus la protection des peaux. On garde les thermes romains. Un paysan du haut moyen âge ne sait pas nagé. Charlemagne nage dans les sources chaudes d’Aix la Chapelle. On se baigne plus pendant le temps de Charlemagne. Il y a des soudures. Le rendement est de 2 à 4. C’est faible. Ca évolue avec l’assolement triennal.

Pourquoi y a-t-il des défrichements sous Charlemagne. La démographie est plus importante. La population croît. Il y a des défrichements pour changer de lieu d’habitation dont les terres sont infertiles. Ou bien, on met des sols, couverts dans le passé par la forêt.

L’outillage agricole par Carole

Les sociétés en Europe
La vie quotidienne
Un village au temps de Charlemagne
L’outillage agricole
Le polyptyque de Corbinien

Quand on trouve un outil en fouille, on a souvent une partie de l’outil. C’est difficile de trouver la forme complète de l’objet. Mais, il est possible de se tourner vers les représentations de la vie carolingienne.

La société carolingienne est avant tout rurale - 4/5 de la population est rurale. Laborare, traduction “travailler”. Pour l’économie, il y a une expansion du modèle de la villa.

Il y a une répartition entre les terres du maître et les manses. Les manants travaillent la réserve du maître. Les paysans libres ou non libres.

Les paysans libres ou non libres effectuent des corvées. Pour travailler la terre, ils utilisent des outils.

1/ lègue
2/ progrès techniques

Les instruments tractés pour le travail de la terre. Il y a l’araire pour le labourage “primitif ». Juin est le mois de labour. Quelle est la différence entre l’araire et la charrue ? Il y en a sur le sol léger et lourd.

L’araire a le socle de bois. Il peut être renforcé de fer. Le poutre permet de couper les mauvaises herbes. Une raie est tracée, mais la terre n’est pas complétement retournée. L’autre caractéristique est que l’araire n’a pas d’avant train. L’araire est un mode d’attelage léger. Il est économique. Il convient aux régions économiques qui ont des sols maigres. L’équipement n’a pas besoin de beaucoup de métal. Les artisans spécialisés ne sont pas appelés. Le socle trace les sillons. Modèles de socles. L’inconvénient est que le paysan doit bêcher pour rendre la terre plus fertile. Le labourage.

La herse est mentionnée par Pline, chez les Romains. Il y a un bâti de bois avec des dents de fer dirigées ver les sol. L’émottage consiste à tirer sur un champ pour supprimer la motte de terre. C’est la technique du semé dessus. Recouvrir à la herse. Les techniques diffèrent. Le savoir faire du cultivateur diffère. Il y a la herse. La herse peut être attelé sur une personne ou un animal. C’est une sorte de peigne de fer.

Après le semi des grains, semé à la volée, ils sont enterrés par l’araire. Les rotations sont réparties sur 2 ans. La jachère est constituée d’une friche. Il y a les instruments maniés pour le travail de la terre. Il y a la bêche. Il permet de labourer la terre à bras. Les bêches du haut moyen âge sont l’équivalent d’une pioche. La hou est proche de la bêche. Elle est entame le sol superficiellement. La hou sert au labour des vignes. Il y a des instruments proches des pics.

Il y a la fau pour la fenaison. Elle existe depuis l’âge du fer. Elle est composée d’une lame tranchante, arquée, montée sur un manche long en bois, droit et incurvé. La culture du foin est lié à l’élevage. La fenaison a lieu en janvier.

Il y a aussi la faucille. Elle est caractéristique des moissons. Elle s’exécutent à la faucille qui permet de couper le blé. Elle se compose d’une lame en forme de croissant. Quand les céréales sont récoltés, ils sont mis en herbe.

Il y a l’utilisation de la serpe. Elle permet de couper les vignes. Elle est connue depuis l’Antiquité. Elle est reprise en Gaule. Le dos de la lame peut être composée d’un dos tranchant.

Il y a l’utilisation de l’émondoir. C’est proche de la serpe. L’émondoir permet de couper les ronces. Les paysans peuvent utiliser des couteaux aux formes variées.

L’outil d’ ‘aratrum’ dans l’abbaye de Corbie. Polyptyque d’Irmillon. ‘Caruca’, notion de roue. Il y a l’innovation de l’avant train. En pesant sur la charrue, le sillon est plus ou moins important. Le paysan réussit avec un passage à retourner la terre pour obtenir des éléments fertiles. La terre lourde est en Flandre, Picardie, Normandie, Lorraine, régions au sol riche. La charrue permet d’étendre le territoire cultivé.

Mais la charrue nécessité beaucoup de fer. Elle exige des traits plus importants. La charrue entraîne la modification de la forme des parcelles.

Les carolingiens perfectionnent la faux. Pendant le VIIIe s, on trouve une faux à [Quercause ?] en Belgique. Dans l’ancienne faut, il n’y avait pas de manche. Il y a un perfectionnement de la lame et de la coupe. La fatigue est moins intense.

Des historiens se contredisent. Pour certains, il y a eu l’expansion de l’usage du fer. Les abbayes peuvent procéder elles mêmes à l’achat du métal. On en trouve à Corbie. Un seul domaine de Saint Germain des Prés possède des forges. La question est de savoir où est le fer.

Il y a un poids réduit du métal. L’outillage agricole est normalement en bois.

L’outillage au temps de Charlemagne a des progrès techniques. Adoption de la rotation triennale. Il y a le fonctionnement du grand domaine carolingien. Par contre, l’outillage agricole est principalement en bois. On parle de « manœuvres ». La survie reste importante avec la nourriture.

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