Ulysses Saloff-Coste

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Mœurs

vendredi 3 mars 2006, par Ulysses Saloff-Coste


[Drozen ?] Travail pour la Prusse. On tente l’unité monétaire du monde allemand. Conception culturelle de l’unité allemande. Monde culturel. Conception de l’histoire après l’épopée napoléonienne. Imposer le code civil au détriment des droits locaux. Résistance parce qu’entité culturelle qui vaut comme un tout. En épistémologie, où est l’universalité de l’histoire dans la perception historique. Etude du particulier pour découvrir l’universalité. Ou bien, phénomène universel qui se répand comme une uniformisation du monde. Conception universelle de l’histoire. Concept de l’historisme. Paysage politique et culturel. Comparer les auteurs. Historicité. Point de bascule. On plonge dans l’historicité. Travail différent. Oexlte.

Historisme est le processus « d’historisation fondamentale de notre savoir et de notre pensée ». E. Troeltsch (1922). Idée est que tout est médiatisé par l’histoire. Que la vie et la réalité sont de l’histoire et rien d’autre que de l’histoire. Benedetto Croce (1944). Puissance spirituelle d’une portée infinie. Véritable vecteur de notre vue du monde. Pas seulement un principe qui n’organise pas seulement de sa main invisible toute la science de l’esprit, mais pénètre aussi la vie. Historien sociologue : Karl Mannheim (1924).

« Fondement à partir duquel, nous abordons la réalité sociale et culturelle ». cette manière de voir. Définition du phénomène, mais concept historique. Périodisation du phénomène. Définition de la matière historique. Manière de voir s’est imposée. Naissance du monde moderne. Lignée des Lumières, de la révolution politique, de l’industrialisation, de l’avènement des sciences de la nature. Répercutions techniques.

Apparition de l’historicité. Concerne aussi la vie quotidienne. Historisme conduit le savoir et la pensée. “Historisation” du savoir et de la pensée. Organisme vivant, humain. Comment sont les enchaînements de cause à effet ? Quel est l’impact du déterminisme ? Est-ce qu’il y a des enchaînements nécessaires ? Problème en permanence : bien établir les règles pour définir le phénomène qui a lieu.

Historisme, conscience que l’on est dans l’histoire. Au XXe s, essor de la sociologie. Réalité sociale, culturelle. Transition de la politique ou culturel. Au début du XIXe s, érudits ayant les moyens d’investir du temps dans leur recherche. Au XXe s, historiens salariés. C’est en faisant des études au XXe s, intérêt entraîné pour l’histoire. Mais, au XVIIIe s, intérêt personnel pour une science, sans formation.

Histoire de la nation et du peuple, Michelet. Au début du XXe s, passer une agrégation pour enseigner l’histoire. Agrégation, on est agrégé au corps des enseignants. Avoir le sens historique du monde. Thèse de doctorat permet de chercher. Thèse d’Etat. Une fois que la thèse est terminée, soutenance face aux pairs. Maîtrise de l’histoire, en tant que sujet de recherche. Recherche d’un poste universitaire.

Péguy écrit son pamphlet : Clio. Il explique que l’histoire est morte, une fois que dirigée par les personnes la présentant uniquement comme une discipline scientifique. Il hurle parce que l’étude dépend de la situation géographique du chercheur. Science, donc défendre les bonnes conditions d’exercice. Chercheur au service de la nation. Méthode et prétentions à l’objectivité. Insister sur le fait que l’histoire est vitale. Alors, écrire l’histoire comme avec la littérature. Histoire est un science. Regarder le phénomène et savoir en rendre la vie.

Walter Scott, explosion du genre romanesque. Eclosion du roman historique. On écrit l’histoire à partir de ce que disent les chercheurs. La reconstitution est vraie si animation des paysages de langue. Compréhension des débats en épistémologie avec la variété des langues.

Ouvrages de vulgarisation. Apparition en 1802. Littérateurs qui vulgarisent l’histoire et romans historiques. Journalistes. Paysage culturel de l’histoire. Important de le prendre en compte. Courants de l’histoire littéraire. Travail par l’épistémologie. Dans la culture classique, on connaît l’antiquité, mais moins le Moyen Age. Après la Révolution, écrire l’histoire de la légitimité. Histoire du peuple à chercher aussi loin que l’histoire des royautés. Histoire des nations. Remonter chez les Francs, les Gaulois, les Romains. Montrer la longue histoire qui nous précède. Découverte du Moyen Age. La périodisation s’anime. Entre l’Antiquité et nous, que y a t il ? La Renaissance, passage en langue vulgaire ; moment spécifique. Avant, histoire des cathédrales. Théâtre de Victor Hugo. Pas histoire de l’épistémologie, mais présentation des questions. L’épistémologie ne consiste pas un cours détaillant chaque point abordé.

Développement des fonctionnaires. Définition des taches. Dans les descriptifs, selon la hiérarchie, droit d’écrire des analyses. Etude systématique de telle source, etc. Travail de fourmi parce que l’on se perd dans les détails. Classiques : Bossuet. Tableaux universels. Besoin de synthèse, laissée à l’élite. Plus on insiste sur l’analyse, plus on s’éloigne de la vitalité de l’histoire.

“L’histoire pense, arrêtez d’en faire une tâche”. Universalité face à l’étude scientifique. Quand spécialisation, travail de petit professeur, manière de ôter la vie. Pas passionnant d’avoir un catalogue de sources, uniquement. Culture de l’écriture scientifique. Les “poètes” font vivre l’histoire. Nietzsche et Péguy ne supportent pas la déchirure. Conscience qu’il faut être précis. Déchirure entre écrire l’histoire de manière scientifique et synthétiser. Systématisation. Catalogues. Monographies. L’histoire de l’évangile de Marc alors liste de sources. Aucun intérêt pour le public. En face, raconter l’histoire à la place.

Contre les conséquences de la “scientification”. Voir la Naissance de la tragédie.

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