jeudi 25 mai 2006, par Ulysses Saloff-Coste
De la photo :
L’acropole est la « cité haute ».
Quand les Athéniens s’établissent dans le territoire, le périmètre est délimité pour les cultes. Il y a un vieux temple qui précède le Parthénon.
L’oracle annonce aux Athéniens pendant la seconde guerre médique : ‘vous ne pouvez compter que sur vos murailles de bois’. Pour Thémistocle, ces murailles sont les navires. Les Athéniens se réfugient à Salamine. Ceux qui restent sont massacrés par les Perses. Depuis Salamine, les Athéniens aperçoivent leur ville saccagée sous leurs yeux.
Ce n’est que lorsque les Perses sont repoussés, que l’acropole est reconstruite. L’argent employé pour la construction du Parthénon est détourné. C’est l’argent de la ligue de Déols qui est utilisé pour financer la construction.
La Parthénon est une construction à part. Les colonnes sont inclinées vers l’intérieur. Ce ne sont pas des cylindres parfaits. Les colonnes d’angle sont plus épaisses. Rien n’est droit, mais nous avons l’illusion que c’est droit.
Les triglyphes (3 traits verticaux) et les métopes se succèdent. Dans les métopes, les combats contre les Amazones sont représentés. Pour les Grecs, les Perses sont des femmes car leurs jambes sont couvertes. Il y a aussi le combat des Lapithes contre les centaures qui est représenté.
L’acropole est un reflet de la victoire de Salamine.
Pendant l’époque byzantine, l’acropole est transformée en église. Les Turcs le transforme en mosquée. Le Parthénon est bombardé au XVIIe s. Les colonnes sont remontées.
Ce qui est archaïque est littéralement « originel » pour les Grecs. C’est ce qu’ils vénèrent.