En quoi le portrait de Guillaume V présente-t-il un homme qui, par sa puissance militaire et son habilité politique, peut se présenter l’égal du roi de France ?
A. Un prince puissant qui concurrence le roi
- Le territoire aquitain : il est "duc d’Aquitaine et comte de Poitiers" (L1).
- Son influence s’étend sur des monastères français, comme Cluny, ou italiens (L28). Adhémar de Chabannes insiste sur son influence au-delà des terres.
- Son territoire est cinq fois plus grand que celui du roi de France Robert II, alors que c’est son vassal.
- Pou gouverner ses Etats, il profite des conseils de clercs (détenant le savoir) - L32.
- Puissance et prestige :
- Son pouvoir s’étend sur toute l’Aquitaine (L8) ainsi, il peut écraser les révoltes des seigneurs aquitains (L40).
- Il établit un réseau vassalique aidé par des chateaux qui tiennent son territoire.
- Son amitié (L9) avec le roi de France, comme ceux d’Espagne, de Navarre,etc. (L10) lui permet de maintenir la paix.
- Ses présents luxueux ("l’épée d’or fin" offerte à l’empereur Henri II - L13 à 15) montrent l’intelligence de sa stratégie politique.
- Il se comporte comme un roi sans en avoir le titre. Il a des vues sur la couronne d’Italie, mais recule de peur de tout perdre.
B. Le rôle de l’Eglise
- Un homme pieux : les pélerinages à Rome ou Saint Jacques de Compostelle (L5 à 6). Il lie des amitiés avec des abbayes et des évêques. C’est un chrétien exemplaire.
- L’Eglise, un pion sur l’échiquier politique :
- En simple pélerin, il est reçu comme un roi (L15).
- Grâce à l’aide des clercs et de l’Eglise, il renforce son pouvoir alors que le pouvoir royal se désagrège.