Ulysses Saloff-Coste

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La cantatrice chauve - cours 1

jeudi 10 février 2005, par Ulysses Saloff-Coste


La pièce est donnée en 1950, avec Nicolas Bataille. Méthode avec des situations invraisemblables. Dialogue artificiel. Phrase inutile. Vieux manuels de conversation. Au départ, une surprise devant le caractère abstrait de certains manuels de conversations. Le dialogue se poursuit. Envie de confectionner pour le plaisir. Courts sketchs. La chose n’était originale, il y avait sur une chaîne de rédio, une minute de dialogue loufoque. Répliques. « Ils pompaient », Shaddock. Les premiers textes de Ionesco, avec de l’humour détruit de l’intérieur. Hélas, on va tomber. Peu à peu, il prend confiance en lui. En 1950, les existencialistes et d’autres forcent la main d’Ionesco. En 1949, la fe noire. Au Noctambule, la Cantatrice. Jean Villar ( ?) n’est pas encore au palais de Chaillot. On répète les pièces d’Anouilh ( ?). Jouvet joue dans Tartuffe. En 1951, Ionesco donne la Leçon. Le diable et le boon dieu de Sartre. Bacchus de Cocteau. Le TNP existe à Chaillot.Le romancier Jacques Laurent, roman léger sous pseudo. Revue littéraire : Art, hebdomadaire. Une : sensation à Marigny, Jean-Louis Barrault a été encore plus mauvais que d’habitude.

La pièce n’a qu’un infime succès. Robert Orville ( ?). Les premières scènes sont tellement surprenantes, que le succès n’a lieu que chez les intellectuels. Amateurs de transgression. En 1950, le théâtre libéré a retrouvé des libertés. L’époque est grandiloquente. Pièces organisées en l’honneur de comédiens juifs. L’époque est barbouillé d’idéologies. Théare raide. La production de Claudel. Pièces de Montherlant.Le soulier de Satin est repris. Le théâtre renaît. Conflits entre les anciens et les modernes. Distance variable entre la scène et les auditeurs. Le combat fait rage. « L’Aurore » : les journalistes décidaient de la carrière de chacun. Les subventions étaient décidées selon eux. Communistes, gauche intellectuelle. Sartre, Camus : pièce « pompier ». Le diable et le bon dieu. Le paysage théâtral : fissures.

Les personnes cherchent quelque chose de novateur. Les comités d’entreprise permettent l’ouverture au théâtre. Même si la culture est corrigée, un public est créé. Le festival d’Avignon sert d’agitateur. Le critique du Figaro : M. Gautier a tempêté contre la Cantatrice. La presse de gauche a crudevoir dire du bien. Les comédiens se donnaient vraiment à la représentation. Le succès est venu. Au début, le tragique de la destinée, « mais oui ». Tous ses propos étaient des fictions, d’après lui.

Sujet de notre étude : la fantaisie. On peut commencer par le sous-titre. La cantatrice chauve : anti-pièce. En effet, c’est du théâtre, mais, il ne joue pas le jeu du théatre. Premier trait, oeuvre pour un salon. Cromwell, pièce injouable (1827). Ce qui nous déconcerte, aspect de théâtre pour la lecture. Aucun metteur en scène ne peut tirer profit de la didascalie. Les pantoufles anglaises avaient-elles une particularité ? « près d’un feu anglais » Impossible. « dix-sept coups anglais » Ici, ça ne vas pas.

Il y a une série de notes ahurissantes. P21 : « Mme Smith jette les chaussettes très loin. » Quel est l’intéret qu’elle montre ses dents ? Bref, elle est en colère. P23 : « style sincérement tragique ». p24 : « j’ai quitté la ville de Manchester », en « ballon », titre de Jules Verne. D’autres notes sans intérêt. P51 : renifler. P55 : rien n’est aussi doux que d’embrasse un pompier, puis, note. Le théâtre est à lire, à voir ? Il y a aussi une parodie de certaines sortes de théâtre. Description de l’intérieur de Mme et M. Smith. Le théatre est un reflet des mentalités. Diderot : prose. Le mélodrame prend le relet. Des dramaturges se dispensent du vers : Alexandre Dumas père. En rapport avec la peinture de l’homme vrai, il n’y a aucune stylisation. Il y a un vrai feu. Cette sorte de théâtre, Ionesco n’en veut pas.

Début de la scène 8, le capitaine des pompiers entre. « il a bien entendu (...) ». Des troupes lui donnent un immense casque. On reconnaissait que c’était vraiment un pompier. Comme il parle de feux et d’incendies, on peut l’habiller comme on veut. Vous aviez en France, un théatre bourgeois en prose. On débat de sujets psychologiques. Quoi de plus excitant qu’un sujet de ménage. Les Martin se sont perdus de vue. Divorce, séparation, prêter attention. Tartines dans la presse.

Sujets conventionnels. Existant toujours à Londres, les pièces policières. Il ne fallait pas dire qui était le coupable. Séries policières à la télé. « darling, c’est toi darling ». Mary entre et commente le sommeil. « je puis donc vous révéler un secret ». Alice au pays des merveilles : différence de couleur des yeux. Jargon d’auteur de roman policier. Déduction suspecte. Fausse sortie : « mon vrai nom est Sherlock Holmes ». Parodie. Des morceaux paerodisent l’exposition. Cela commence brutalement : « tiens il est neuf heures (...) nos enfants ont bien mangé ». Le début est brutal. Données qui permettent de s’y retrouver. Scène 5 : parodie du monologue explicatif. Aucun intérêt. Parodie de pièces musicales. Tout le final est bati sur le schéma du crescendo. Ça monte indéfiniment. Scène 11 : bonne phrase de la méthode Assimil. Il y a un certain énervement. « les personnages crient leur réplique ». Lettres, onomatopée. La pièce se boucle. Ce que nous voyons pendant un acte doit être le même temps. Les 10 ans doivent tenir. On en a débattu indéfiniment. Débats théoriques. Le titre est une moquerie. La cantatrice chauve : allusion rapide. Elle ne vient pas. Débats sur le titre du soulier de Satin. Sacha Guitry : « heureusement qu’il n’y a pas la paire ». Jeu encore : le personnage doit être habillé en pompier. Il faut un casque français. Dans le théâtre, les pompiers sont présents. Donc, commnication entre les coulisses et la scène. Communication sacrilège.

Comique de dérision : la méthode assimile, de l’Angleterre. Les Anglais nous avaient aidés. Persuasion que la libération est le fait de soi-même. Ionesco : se moquer des Anglais, pas méchants.
Attaque contre la médecine (P14). « le yaourt est très bon ». « C’est un bon médecin (...) il essaie lui-même les médicaments ». On frôle l’idée que le médecin devrait mourir aussi. Réponse : l’opération n’a pas réussi chez » le patient. Universalité de l’opération. « un médecin consciencieux doit mourir ». Mme Smith part sur une autre piste.
Raillerie des relations conjugales. Lui lit le journal. Son épouse rêve d’avoir une conversation. Illogisme à propos de la cuisson. Communication unilatérale. Satire eds relations entre les maîtres et le valet. Place inférieure. Elle est épinglée p52. « il y a trop de taxes » pour les incendies. Ils éteigent leur feu tout seul, par les vestales. On entre dans la négociation de l’administration.

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