Ulysses Saloff-Coste

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L’agriculture dans le cas des oasis

lundi 14 février 2005, par Ulysses Saloff-Coste


Le milieu climatique. Distribution des pluies réduite dans le temps et en volume. Les déserts sont en particulier près des tropiques. Il existe différents types d’Oasis. Cela prend une forme beaucoup plus vaste.

Exemple du Nil. Pourquoi ce fleuve travers-t-il le désert ? La région des grands lacs. Il existe une forte période de pluie. Climat tropical humide pour les grands lacs. Le Nil traverse plusieurs zones climatiques. Alimentation suffisante pour traverser le désert. Le Nil est composé d’alluvions. Les sédiments sont tellement fins qu’ils rendent le Nil imperméables. En Asie, deux déserts, les cours d’eau n’aboutissent pas dans la mer, mais dans des lacs. Ce sont des artères. Le long de ces cours d’eau, apparition. Chari pour le Tchad.

Petit cours d’eau qui ne fonctionne qu’avec les pluies. Rythme pluri-annuel. Les cours d’eau portent les noms des oueds (pluriel : wouadi). Ils sont tapissés de sédiments. Les touristes se font piéger. L’eau peut monter très vite. La température très élevée va assécher la surface. Les argiles permettent à l’humidité de se conserver pendant un certain temps. Grande rapidité au niveau de la période de croissance. On peut arriver à compléter le cycle végétal. On cultive des fruits de légumes. Certains n’ont pas besoin d’être arrosés. On peut avoir des récoltes. On peut irriguer avec des canaux d’irrigation. Les cours d’eau permettent des systèmes d’irrigation. Avec un système de canaux, on peut irriguer. Avec les oueds, on peut rendre une surface plus vaste de culture.

Des nappes artésiennes. Les strates sont parfois légèrement courbées. Les parties les plus éloignées peuvent avoir des pluies. Infiltration, puis, l’eau descend dans les couches courbées. Il faut que cette couche soit composée de sable. Dalle rocheuse, c’est imperméable. Il peut y avoir une telle pression de l’eau. Cela va rejaillir avec une oasis. Les hommes du désert peuvent trouver les rivières souterraines. En Libye, constitution d’agriculture pour leur propre usage ; ils pompent dans de nappes phréatiques.

Les nappes gravitaires. Couches géologiques : le sable peut drainer les zones humides qui peuvent être alimentées. Support d’une dalle qui est imperméable. Les sources au pied des montagnes ou les piémonts. Il y a beaucoup de débris au pied du versant. On sait que même en plein été, il y a toujours un peu d’humidité sous une pierre. Gouttelettes d’eau. Entre les débris, l’air peut circuler. Dalle rocheuse compacte et sombre. Si on touche des pierres sous forme d’un amas, c’est moins réchauffé. Au pied des montagnes, il va y avoir moins d’humidité. L’ascendance orographique peut donner quelques millimètres par an. L’eau va apparaître sous forme de rosée. Cette eau va glisser vers le bas du versant. Elle va se stocker à un mètre de profondeur des débris. L’exposition joue un rôle important : ensoleillement selon l’orientation. L’humidité, non permanente dans un lieu désertique, permet des sols plus humectés. Dans les milieux réchauffés, lopins de terre que l’on peut cultiver. Autant arroser là où il y a un peu d’humidité naturelle.

Les roches meubles. Il faut ce que ces débris soient enrichis en matières organiques. Le sol est la roche meuble enrichie par l’humus : décomposition de la matière organique, des feuilles, les déchets des animaux. Le sol est squelettique dans le milieu désertique. C’est un sol minéral, pratiquement pas de matière organique. Il est balayé par le vent. Sur les plages, quelques morceaux d’herbe desséchée. Quand le vent est fort, ces particules sont enlevées. Western tournés dans la vallée de la mort : les pelotes sont enlevées et déplacées plus loin. Les sols sont squelettiques. Pour que le sol puisse garder son potentiel, irriguer les terres. Quelles sont les techniques irrigatoires ? (on peut cultiver un oasis, il devient alors une oasis ; comme la ou le technopole). Le Nil, le Tigre, l’Euphrate sont les berceaux des grandes civilisations. Elles sont nées de l’essor de l’agriculture. Aménagement, surplus d’alimentation. On est passé vers des structures urbaines. Les concentrations de populations sont permises par la gestion de l’eau. Sophistication des techniques de travail. Cours d’eau allogènes. L’exploitation des alluvions. Les techniques sont développées dans le cas des oasis de piémont où on capte de l’eau dans un système de minuscule cour d’eau. Les séquias : c’est faiblement incliné. On peut puiser dans des nappes souterraines. Ces galeries sont aussi faiblement inclinées, dans ces galeries. Plusieurs orifices. Foggara, galeries souterraines (quanat en Iran). On fait sortir de l’eau par le système de pompe : nénuphar d’irrigation, par système d’humectation.

Les techniques culturales :

  • La superposition des cultures. Les oasis sont marquées par une superposition des strates. Palmiers, dattiers. On profite de l’ombre projeté. On cultive ces palmiers qui ont un mauvais rendement. Le palmier est une herbe géante (ce n’est pas un arbre). On préfère les couronnes bien garnies. Cet arbre absorbe moins d’eau. Pas de cocotier. Si il fait chaud, on préfère s’abriter sous un arbre. Il y a le brassage d’air. La température peut chuter.
  • L’assolement. Production de plusieurs récoltes. En Égypte, on parle de l’extension verticale. Les céréales sont cultivés en premier parce qu’ils demandent moins d’eau en été. Les fruits et les légumes sont la dernière culture.
  • Parcelles minuscules. Équivalent de deux tables. Il faut ajouter de l’engrais naturel. Les paysans doivent utiliser la chaux. On essaie de constituer l’humus avec les déchets des animaux. Les oasis sont en relation étroite avec les barrages. 44% des surfaces agricoles en Turquie sont irriguées. 20% en Syrie. L’eau dans le désert est plus chère que tout. Ceux qui ont creusé un puits, ne veulent pas vendre.

Diapositives :

  • Le sol doit être mouillé. Il faut exploiter le plus rapidement possible. Les enfants peuvent apporter de l’eau dans des jarres.
  • Les oasis peuvent se transformer en village. Le muré permet d’empêcher le sable de se développer et limitation de l’eau. Argile mélangé avec la paille. Système de séquia. Le « majen » est le bassin du séquia.
  • Oasis plus élevées. Même là il faut replanter des palmiers. Jeu d’ombre pour réaliser les cultures. Aspiration de l’humidité vers la surface. Minuscule filet d’eau.
  • Habitation sur le flanc des montagnes. Ne pas habiter dans une zone trop humide. On cultive les tomates, les carottes, les piments. On cultive les fruits qui poussent sans arrosage. Stockage sous forme de fruit desséchée. Les palmiers sont exploités entièrement.

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