Ulysses Saloff-Coste

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La sagesse de Vespasien

vendredi 18 février 2005, par Ulysses Saloff-Coste


I.L’arrivée au pouvoir (1-30)

1.Le retour à Rome

Othon est battu à Bédriac dans le Nord de l’Italie, par Vitellius. Vitellius est reconnu par le Sénat le 19 avril 69. Le 1er juillet, Titus Flavius Vespasianus est proclamé empereur par ses troupes. Les troupes de Vespasien marchent en Italie et écrase le 24 octobre 69, à Crémone, les troupes de Vitellius. Mais, la ville de Rome refuse. Le 22 décembre, les troupes prennent de force Rome. Vitellius est tué. Vespasien est reconnu empereur. Il y eu une opposition. En Septembre 70, Vespasien entre à Rome. Sa réputation l’avait précédé. Une rumeur disait qu’à Alexandrie, il vait guéri un aveugle et un infirme. En juin 71, il célèbre le triomphe avec les juifs. En 66, il y avait une révolte en Judée. Vespasien était chargé de réprimer cette révolte. En 70, Jérusalem a été reprise.

2.Le rétablissement de l’ordre

Vespasien s’attache à effacer les traces de la guerre civile. Vespasien a compris que dans toutes ces crises, l’armée avait joué un rôle déterminant et qu’il fallait bien montrer aux militaires qu’il n’allait pas se laisser impressionner. Le nombre des cohortes prétoriennes passent de sept à neuf. Il choisit plutôt des italiens plutôt que des provinciaux. Il donne comme préfet du Prétoire son fils. Alors que ce préfet doit appartenir à l’ordre des chevaliers. Il supprime quatre légions de Germanie qui avaient été commandées par Vitellius. Même ses propres troupes ont dû attendre leurs récompenses. Il restaure la discipline. (l.18-30) Le jeune préfet sent le parfum. Il perd ses fonctions. Les rivalités entre cités dans les provinces : l. 10-12. Ces rivalités concernent les frontières, de limitation de territoire, même en Italie. Vespasien est intervenu pour régler ces conflits.

II.Vespasien et la société romaine (l. 31-61)

1.Sénateurs et chevaliers

Les principaux ordres de l’État ont été aux premières loges et leurs membres ont été les premières victimes des exils, purges. Des gens profitent des troubles pour entrer dans l’ordre par faveur. Vespasien, en 73-74, revêtit la censure. Il commence l’épuration du Sénat. Il était censeur avec Titus. Il crée de nouveaux sénateurs choisis parmi le milieu des notables italiens. Il a inclus des provinciaux : des orientaux hellénophones. Il recherche l’honnêteté plutôt que le prestige de la famille.

2.La justice et les moeurs

Souvent l’exercice de la justice est perturbé. Les factions s’affrontent. Les préteurs sont menacés. Les dénonciateurs se multiplient. Il y a un engorgement de la justice. De nouvelles affaires surgissent. Restitution des biens volés pendant la guerre civile. Les vaincus étaient spoliés pendant la faction victorieuse. Les héritiers des spoliés réclamaient leurs biens. Les censeurs doivent aussi s’occuper des moeurs. Vespasien réprime la débauche ; il s’agit de maintenir l’ordre social. Par exemple, le problème des enfant illégitimes. Les femmes qui ont des relations avec des esclaves : régression dans le statut social. On va lutter contre la dilapidation de la fortune familiale.

III.La personnalité de Vespasien

1.Ses origines modestes

Dynastie « bourgeoise », notion contestable pour l’Antiquité. Vespasien ne sort pas non plus du « ruisseau ». Il est né à Reate en Sabine. Son père était chevalier. Son oncle était le premier sénateur de sa famille. Son frère a suivi une brillante carrière sénatoriale. Il est préfet de la Ville sous Néron. Vespasien n’entre dans l’ordre sénatorial qu’en 35-36. Il devient consul, gouverneur. En 67, Néron fait appel à lui. Il ne renie pas ses origines modestes. Il se moque de ceux qui construisent des fausses origines.

2.Sa simplicité de caractère

C’est une simplicité très célèbre, sens du devoir, réalisme. Il est avant tout un militaire. Mais, il est aussi un excellent administrateur. Il vivait sur un pied d’égalité dans la tenue et la nourriture. Il était proche de ses légionnaires. Empereur, il a modifié l’étiquette de cour. Il a supprimé la fouille des visiteurs. Il acceptait les railleries, les moqueries (libelles injurieux). Il a attendu de revêtir certaines charges. Il n’aimait pas particulièrement les spectacles.

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